Actualités - CHRONOLOGIE
Sarkis : La première tâche du nouveau président sera de faire appliquer la 1701
le 20 août 2007 à 00h00
Le ministre du Tourisme, Joe Sarkis, a indiqué, dans une allocution prononcée hier à Jezzine à l’occasion d’un dîner organisé par le parti des Forces libanaises (FL), que les sacrifices consentis par l’armée étaient très importants et qu’il fallait les évaluer à leur juste valeur. Concernant l’échéance présidentielle, Joe Sarkis a insisté sur la nécessité d’organiser l’élection « dans les délais », soulignant que la première tâche du nouveau président consistera à « faire appliquer les résolutions internationales, surtout la décision 1701 et la délimitation des frontières avec la Syrie ».
Le député Élie Keyrouz a relevé de son côté que « certaines politiques menées par certains pôles chrétiens sont en train de leur nuire ». M. Keyrouz a ajouté qu’« il y a des choses qui ne peuvent faire l’objet de polémiques. La source du déséquilibre au niveau chrétien provient de la marginalisation de la présidence de la République telle qu’elle se produit actuellement, et qui résulte du lien continu qui existe entre la présidence et le régime syrien ».
Pour le député de Zghorta Samir Frangié, « le dialogue sur la scène interne n’a débouché que sur une impasse parce que la troisième partie concernée par ce dialogue est absente : la partie syrienne ». M. Frangié a poursuivi en indiquant que « la décision de ne pas tenir d’élection présidentielle n’est pas la décision du mouvement Amal, ou de celle des forces du 14 Mars, ou de toute autre partie libanaise. Il s’agit d’une décision syrienne (...) Damas considérant cette élection comme une carte lui permettant de négocier avec la communauté internationale sur la question précise du tribunal spécial pour le Liban ». Le député de Zghorta et membre du 14 Mars a aussi relevé que le président de la République, Émile Lahoud, « fait partie intégrante du régime syrien, il n’est pas un personnage passager, c’est pour cela que nous avons entendu l’ancien Premier ministre Omar Karamé dire que le président Lahoud devrait être nommé Premier ministre ».
Le chef suprême du parti Kataëb, Amine Gemayel, a de son côté choisi de lancer un message clair concernant le dossier de la présidentielle puisqu’il a fait savoir que les forces du 14 Mars étaient « déterminées à œuvrer pour que l’élection présidentielle ait lieu dans les délais constitutionnels ». « Nous n’accepterons aucun vide » au niveau du pouvoir, a ainsi souligné M. Gemayel, faisant aussitôt assumer l’absence d’élection aux « députés, particulièrement les chrétiens maronites». Pour l’ancien président de la République, celui qui sera absent lors de la séance électorale sera en train de « mettre en péril la présence chrétienne au Liban ». « Nous réaffirmons notre détermination à ce qu’un président répondant à nos attentes, aspirations et sacrifices soit élu. Que ce président ait une vision globale permettant de préserver les droits du Liban et ses intérêts. »
Antoine Zahra a quant à lui affirmé que « personne n’avait pris la peine de consulter les forces du 14 Mars concernant un éventuel amendement de la Constitution », ajoutant que la position du 14 Mars était claire à ce sujet : « La Constitution a été créée pour être mise en application. » Rappelant que sous la tutelle syrienne, la Constitution avait été modifiée à trois reprises, il a relevé que ces amendements touchaient de plein fouet le système démocratique. M. Zahra a en outre indiqué qu’il refusait l’hypothèse d’un gouvernement de transition.
Enfin, l’avocat Sinane Barrage a estimé dans un communiqué que « demander la mise en place d’un gouvernement d’union nationale comme condition préalable à la tenue de l’élection présidentielle est inadmissible parce que le gouvernement actuel est un gouvernement d’union nationale par excellence ».
Le ministre du Tourisme, Joe Sarkis, a indiqué, dans une allocution prononcée hier à Jezzine à l’occasion d’un dîner organisé par le parti des Forces libanaises (FL), que les sacrifices consentis par l’armée étaient très importants et qu’il fallait les évaluer à leur juste valeur. Concernant l’échéance présidentielle, Joe Sarkis a insisté sur la nécessité d’organiser...
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