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Actualités - CHRONOLOGIE

Pour Kanaan et Bassil, Aoun est le candidat « du peuple », le seul « qui puisse concilier les deux camps »…

Le député du Courant patriotique libre du Metn, Ibrahim Kanaan, a estimé hier que seul Bkerké, « s’il l’estime nécessaire, a le droit d’expliquer ou de clarifier » les propos du patriarche Sfeir. « Au-delà de la complémentarité et de la coordination entre le CPL et Bkerké, notre position reste claire et constante : c’est au patriarcat maronite de s’exprimer en son propre nom », a-t-il ajouté. Le député Kanaan, qui était interrogé par la chaîne New TV, a jugé nécessaire qu’une « vision nationale » prime sur tout autre considération. « Il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, ce qu’il faut, c’est sortir de la crise ; nous voulons un président capable d’extraire le Liban du conflit entre les deux camps » en présence, a-t-il encore dit. « Seul le programme, le projet et la vision peuvent unir les Libanais au-delà de leurs divergences, sinon nous serons réduits à gérer la crise au lieu de la régler », a estimé le responsable aounise, présentant Michel Aoun comme « le candidat de l’union politique entre les camps du 8 et du 14 Mars. C’est lui qui pourra traiter le dossier des armes du Hezbollah, sur base du document de Mar Mikhayel, et celui de la restructuration démocratique du pouvoir, sur base d’une nouvelle loi électorale, du respect de la Constitution et d’une participation chrétienne effective », a-t-il ajouté. Le responsable politique au sein du CPL, Gebrane Bassil, s’est également arrêté sur la présidentielle, estimant que Michel Aoun est le candidat « du peuple libanais » et que « toute tentative d’écarter (ce dernier) de la présidence relève d’un complot contre les Libanais et contre le CPL ». Il s’est ainsi interrogé sur les motifs invoqués par la majorité pour refuser la candidature du député du Kesrouan : « Est-ce son engagement contre la corruption et pour la transparence, son refus de l’implantation, ou sa volonté de réunir les Libanais autour d’idées communes ? » s’est-il demandé, estimant que « toute personne qui s’oppose à Michel Aoun serait en train de promouvoir la corruption et de refuser les réformes utiles ». Le responsable aouniste, qui s’exprimait au cours d’une réunion organisée par le CPL à Wata el-Joz, en a profité pour rendre un hommage appuyé aux soldats tombés au champ d’honneur à Nahr el-Bared. « Imaginez ce qui aurait pu se passer si le CPL avait tiré profit de la mort de ces soldats en imputant la responsabilité au gouvernement », a-t-il noté, demandant que le souvenir de ces hommes « reste gravé dans la mémoire collective ». Il a estimé que les Libanais devraient saluer leurs soldats morts par l’union, « sachant que cette union ne signifie pas un renoncement au pluralisme ». Il a également évoqué la victoire aouniste au Metn rendue possible « grâce aux électeurs chrétiens. Il ne faut en aucun cas diviser les chrétiens entre arméniens et maronites », a-t-il enfin déploré.
Le député du Courant patriotique libre du Metn, Ibrahim Kanaan, a estimé hier que seul Bkerké, « s’il l’estime nécessaire, a le droit d’expliquer ou de clarifier » les propos du patriarche Sfeir. « Au-delà de la complémentarité et de la coordination entre le CPL et Bkerké, notre position reste claire et constante : c’est au patriarcat maronite de s’exprimer en son propre...