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« Ali le Chimique » de nouveau devant les juges demain Interpol lance un avis de recherche contre la fille de Saddam Hussein

L’organisation internationale de la police criminelle Interpol a lancé un avis de recherche à l’encontre de la fille aînée de Saddam Hussein, actuellement recherchée par le gouvernement irakien qui la soupçonne de « terrorisme ». L’avis de recherche indique comme motifs « crimes contre la vie et la santé » et « terrorisme ». Il ne constitue pas un mandat d’arrêt mais représente une demande de coopération de la part des polices étrangères pour arrêter Raghad, 38 ans, en vue de son extradition vers l’Irak où elle doit répondre de ces accusations devant la justice. La fille de Saddam Hussein vit en Jordanie depuis juillet 2003. Début juillet 2006, l’Irak avait demandé son extradition ainsi que celle de la femme de l’ancien dictateur, dont les noms figurent désormais sur la liste des 41 personnes considérées comme complices du régime de Saddam. L’an passé, le Premier ministre jordanien Maarouf Bakhit avait alors déclaré que Raghad était « une hôte de la famille royale hachémite et sous sa protection en tant que demandeur d’asile, conformément à la tradition arabe ». Connue sous le nom de « Petite Saddam » pour son tempérament agressif, Raghad a joué un rôle public en défendant son père plus que sa sœur Rana ou sa mère Sajida, qui vit au Qatar. La publication de cet avis de recherche intervient alors que quinze personnes, soupçonnées de crimes contre l’humanité commis sous le régime de Saddam Hussein, vont comparaître à partir de demain devant le Haut tribunal pénal irakien. Parmi ces personnes figure Ali Hassan al-Majid, dit « Ali le Chimique », cousin et proche collaborateur de l’ancien dictateur. Il a déjà été condamné le 24 juin à la peine capitale pour le massacre de 182 000 Kurdes d’Irak en 1988 et a fait appel. Dans la nouvelle affaire, la troisième jugée par cette haute instance, les accusés devront répondre de crimes présumés commis lors d’une vague de répression d’une insurrection chiite en 1991. Jusqu’à 100 000 chiites, encouragés par les forces de la coalition qui avaient mis en échec Saddam Hussein dans son invasion du Koweït, auraient été massacrés près des villes saintes chiites de Najaf et Karbala dans le sud du pays, pour s’être rebellés contre l’ancien régime sunnite.
L’organisation internationale de la police criminelle Interpol a lancé un avis de recherche à l’encontre de la fille aînée de Saddam Hussein, actuellement recherchée par le gouvernement irakien qui la soupçonne de « terrorisme ». L’avis de recherche indique comme motifs « crimes contre la vie et la santé » et « terrorisme ». Il ne constitue pas un mandat d’arrêt mais...