Berry affirme que sa visite à Sfeir aura pour but de couronner son initiative, non de la lancer L’Arabie saoudite accuse la Syrie de « propager le désordre dans la région »

L’Arabie saoudite s’en est prise violemment hier au vice-président syrien Farouk el-Chareh, affirmant qu’il cherche à nuire au royaume et accusant indirectement Damas de « propager le désordre dans la région ». Les récentes déclarations de Farouk el-Chareh, qui avait parlé de la « quasi-paralysie » du rôle saoudien dans la région, « comportent de nombreux mensonges », a déclaré une source gouvernementale citée par l’agence officielle SPA. « Le royaume n’a jamais refusé une quelconque rencontre visant à resserrer les rangs arabes. Le problème réside dans les positions de ceux qui œuvrent à propager le désordre et les troubles dans la région », a poursuivi cette source qui a souligné que « les voix ingrates sont condamnées à disparaître ». Le froid entre Ryad et Damas depuis la guerre de l’été dernier est l’un des facteurs empêchant une sortie de la crise au Liban. Sur le plan strictement local, le président de la Chambre, Nabih Berry, a précisé hier que sa visite projetée à Bkerké interviendrait pour couronner son initiative en vue d’une solution à la question de l’élection présidentielle, et non pour la lancer. De son côté, le général Michel Aoun a réaffirmé sa candidature à la présidence, considérant implicitement qu’il est le seul apte à cette fonction. Quant à Samir Geagea, il a haussé les enchères en s’opposant à l’idée d’un président choisi par consensus. Nos informations et l’article de Scarlett HADDAD