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Le contingent espagnol empêche une équipe de construction iranienne de travailler à proximité des barbelés israéliens

Le contingent espagnol de la Finul a demandé à une équipe relevant du Comité iranien pour la reconstruction du Liban d’arrêter son travail. C’est que l’équipe travaillait, sans quelconque autorisation officielle, à proximité du fil barbelé dressé par l’armée israélienne devant la partie libanaise de Ghajar, une zone toujours occupée depuis la fin des hostilités l’année dernière. L’équipe s’apprêtait à restaurer une canalisation d’eau au niveau du fleuve Hasbani. L’équipe iranienne était donc présente à proximité du fil barbelé avec une pelleteuse et un bulldozer. Une patrouille du contingent espagnol est intervenue pour vérifier si le groupe possède une autorisation préalable émanant du commandement de la Finul à Naqoura pour effectuer ce travail. Or l’équipe n’avait aucune autorisation officielle pour se trouver sur les lieux. Elle a été priée de quitter l’endroit. De l’autre côté des barbelés, l’armée israélienne était sur le qui-vive, intensifiant ses patrouilles dans la zone. Côté libanais, après le départ de l’équipe iranienne, le contingent espagnol a été mis dans un état d’alerte sur l’axe Wazzani-Ghajar. Interrogé à ce sujet, le commandant du secteur est de la Finul, Jose Maria Prito Martinez, a indiqué que « la Finul n’a aucun problème concernant la reconstruction de cette canalisation d’eau à condition que les formalités nécessaires avec le commandement général des Casques bleus à Naqoura soient effectuées ». « Une fois ces formalités remplies, le travail de reconstruction sera rapidement repris », a-t-il souligné. Andrea Tenenti, responsable presse des soldats de la paix, a indiqué à L’Orient-Le Jour que « la Finul n’a pas d’objection en ce qui concerne les travaux, mais l’équipe en charge du projet de réfection doit entrer en contact à ce sujet avec l’armée libanaise ».
Le contingent espagnol de la Finul a demandé à une équipe relevant du Comité iranien pour la reconstruction du Liban d’arrêter son travail. C’est que l’équipe travaillait, sans quelconque autorisation officielle, à proximité du fil barbelé dressé par l’armée israélienne devant la partie libanaise de Ghajar, une zone toujours occupée depuis la fin des hostilités l’année...