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Actualités - CHRONOLOGIE

Fatfat déplore les tergiversations de l’opposition et insiste sur « la politique de la main tendue »

Le ministre de la Jeunesse et des Sports Ahmad Fatfat a considéré que l’élection présidentielle au Liban « relève davantage d’un processus de désignation que d’un scrutin populaire ». « Je pense que nous aurons un nouveau président en novembre, son élection n’aura peut-être pas lieu le 25 septembre, mais le cas échéant, ce serait un grand achèvement », a-t-il ajouté. Ahmad Fatfat a salué « la démocratie régnant au sein des forces du 14 Mars et qui fait souvent défaut dans l’autre camp », vu que « deux ou trois membres de la majorité ont présenté leur candidature à la présidentielle, tout en affirmant qu’ils se plieront à la décision de notre front ». Il a déploré « les atermoiements des autres forces qui n’ont pas encore ouvertement désigné leur candidat, le secrétaire général du Hezbollah n’ayant pas exprimé son soutien à la candidature du général Aoun dans sa dernière allocution », mardi dernier. Et de promettre que « le candidat unique du 14 Mars sera désigné dans les semaines à venir ». Ahmad Fatfat a par ailleurs insisté sur la « politique de la main tendue adoptée par les forces du 14 Mars et qui seule peut permettre de résoudre la crise ». Il a accusé l’opposition d’avoir « fermé les portes du dialogue, notamment le 12 juillet (enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah) et le 11 novembre (démission des ministres chiites) ». Il s’est désolé du « refus du président Berry de renouer le dialogue bilatéral avec cheikh Saad Hariri, en dépit de la prédisposition de Koraytem ». Quant à une rencontre entre Saad Hariri et Michel Aoun, Ahmad Fatfat a estimé que « certains propos du leader du CPL ont rendu les choses difficiles sur ce plan ». Le président du PSP ayant déclaré samedi dernier que « celui d’entre nous qui pourrait songer à un compromis serait un traître », le ministre de la Jeunesse et des Sports a expliqué que « Walid Joumblatt a refusé le compromis et non l’entente ou les éventuelles solutions ». Il a exprimé son accord avec ces propos car « nous avons besoin d’une entente réelle et d’un président doté d’une véritable vision et non d’un compromis provisoire qui passerait outre aux principes de souveraineté et d’indépendance de la révolution du Cèdre ». Ahmad Fatfat n’a finalement pas nié les rumeurs au sujet d’éventuelles négociations conduites par le leader du Courant du futur à Nice, estimant qu’« il est fort normal que Hariri poursuive ses contacts en permanence afin d’aboutir à une résolution à la crise politique ».
Le ministre de la Jeunesse et des Sports Ahmad Fatfat a considéré que l’élection présidentielle au Liban « relève davantage d’un processus de désignation que d’un scrutin populaire ». « Je pense que nous aurons un nouveau président en novembre, son élection n’aura peut-être pas lieu le 25 septembre, mais le cas échéant, ce serait un grand achèvement », a-t-il...