Des psychiatres indépendants russes ont affirmé hier que la militante d’opposition, hospitalisée dans un établissement psychiatrique près de Mourmansk (Nord), était « réellement malade », tout en dénonçant son internement forcé. « La malade ne représentait aucune menace immédiate pour l’entourage, condition qui nécessiterait son hospitalisation », a indiqué le président de l’Association indépendante des psychiatres, Iouri Savenko, membre d’une commission d’experts ayant examiné la militante sur place. Larissa Arap a été arrêtée le 6 juillet alors qu’elle était dans une clinique où elle attendait de passer un examen médical nécessaire pour obtenir le permis de conduire. Elle a été ensuite emmenée de force dans une clinique, avant d’être transférée dans un hôpital psychiatrique. Elle avait récemment publié un article sur les mauvais traitements à l’encontre d’enfants dans les hôpitaux psychiatriques, et avait parlé en juin à une manifestation du mouvement d’opposition Front civil uni. Le Front civil uni fait campagne contre le président Poutine en vue de l’élection présidentielle de mars prochain.
Parallèlement, un tribunal de Moscou a donné hier son feu vert à des poursuites pour « extrémisme » contre Andreï Piontkovski, politologue proche de l’opposition libérale, selon son avocat. Le parquet reproche à ce politologue respecté une série d’essais publiés sous le nom de « Pays mal aimé » qualifiée par la justice russe de littérature « extrémiste (...) visant à provoquer la haine interethnique » en Russie, selon l’avocat. M. Piontkovski, très critique des dérives autoritaires du président Vladimir Poutine, se trouve également à Washington dans le cadre de sa collaboration avec le centre de recherches Hudson Institute.
Des psychiatres indépendants russes ont affirmé hier que la militante d’opposition, hospitalisée dans un établissement psychiatrique près de Mourmansk (Nord), était « réellement malade », tout en dénonçant son internement forcé. « La malade ne représentait aucune menace immédiate pour l’entourage, condition qui nécessiterait son hospitalisation », a indiqué le président de l’Association indépendante des psychiatres, Iouri Savenko, membre d’une commission d’experts ayant examiné la militante sur place. Larissa Arap a été arrêtée le 6 juillet alors qu’elle était dans une clinique où elle attendait de passer un examen médical nécessaire pour obtenir le permis de conduire. Elle a été ensuite emmenée de force dans une clinique, avant d’être transférée dans un hôpital psychiatrique. Elle...