Kabalan : La confiance est la condition sine qua non pour relancer le dialogue
le 14 août 2007 à 00h00
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kablan, a appelé hier les Libanais à œuvrer à consolider la confiance entre eux car elle est la condition sine qua non pour relancer le dialogue qui nous permettra de sortir le pays de la crise.
Le dignitaire chiite a en outre exhorté les responsables politiques à renoncer à leurs discours enflammés qui leur portent tort plus qu’aux autres, soulignant qu’ils devraient éviter les réactions et les improvisations. « Le pays ne peut être gouverné par l’improvisation », a-t-il dit. Et cheikh Kabalan d’insister sur la nécessité, pour les responsables politiques, de déployer tous les efforts possibles pour parvenir à une entente sur le futur chef de l’État qui devra bénéficier de l’unanimité des Libanais.
De son côté, l’uléma Mohammad Hussein Fadlallah a lancé un appel dans le même sens, invitant les décideurs à sortir du cercle des discours politiques infructueux qui ne font qu’augmenter la tension dans le pays. L’uléma chiite, qui a en outre mis en garde contre la précarité de la situation, a affirmé que les responsables doivent assumer leurs responsabilités envers la nation car, a-t-il dit, « c’est le destin du pays qui est menacé et pas seulement son avenir proche ».
Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kablan, a appelé hier les Libanais à œuvrer à consolider la confiance entre eux car elle est la condition sine qua non pour relancer le dialogue qui nous permettra de sortir le pays de la crise.
Le dignitaire chiite a en outre exhorté les responsables politiques à renoncer à leurs discours enflammés qui leur portent...
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