De Sydney à Tokyo, les Banques centrales ont injecté du cash dans les systèmes bancaires, dans le cadre d’une vaste campagne menée par les autorités monétaires pour calmer le vent de panique qui souffle sur les marchés de crédit.
La Réserve fédérale américaine a tenté à son tour de rassurer les marchés financiers vendredi en promettant qu’elle leur apporterait les liquidités nécessaires, dans sa première intervention depuis le début de la crise du crédit qui chahute les Bourses.
« La Réserve fédérale fournit aux marchés des liquidités pour faciliter le fonctionnement harmonieux des marchés financiers », et elle « fournira les réserves nécessaires » pour permettre aux transactions de se poursuivre, a indiqué la Banque centrale dans un communiqué.
Mettant ces propos en pratique, la Banque centrale a procédé à une deuxième injection de liquidités vendredi, d’un montant de 16 milliards de dollars après un premier apport de 19 milliards dans la matinée.
Le communiqué ne fait toutefois pas allusion à une possible baisse des taux, alors que les investisseurs sont de plus en plus nombreux à espérer un assouplissement monétaire dans les semaines à venir.
Pour calmer la crise, la Banque centrale a déjà largement utilisé depuis jeudi le canal classique de ses prises en pension au jour le jour – une technique d’injection de liquidités sous forme de prêt garanti par des titres qui permet d’agir à très court terme.
Avant les 35 milliards de dollars apportés aux marchés vendredi, elle avait injecté 24 milliards la veille. En temps normal, ces opérations tournent plus autour de 5 à 10 milliards de dollars par jour.
Vendredi, la Banque centrale européenne (BCE) a injecté 61,05 milliards d’euros dans le circuit monétaire de la zone euro, après 94,8 milliards déjà la veille. Pour sa part, la Banque du Japon (BoJ) a injecté vendredi 1 000 milliards de yens (6,25 milliards d’euros) dans le circuit monétaire.
Cette démarche de la Fed « pourrait retirer une partie de la pression » sur les marchés mondiaux. En attendant, les marchés n’avaient pas connu une telle volatilité depuis le 11 septembre 2001.
Il est extrêmement rare que la Fed intervienne en dehors des réunions de son comité de politique monétaire.
Elle l’avait fait en 2001, six jours après les attentats du 11 septembre, pour baisser ses taux. Cette même année déjà, dans le sillage de l’explosion de la bulle Internet, elle avait baissé ses taux par surprise à deux reprises.
En 1998 aussi, la Fed avait dû intervenir pour contrer les menaces d’écroulement des marchés après la débandade du fonds LTCM. Craignant une crise systémique, la Réserve fédérale avait réuni en urgence les patrons des plus grandes banques de Wall Street pour les forcer à sauver ce fonds spéculatif de l’effondrement.
Cette analyse est donnée à titre indicatif. Elle ne saurait engager la responsabilité de L’Orient-Le Jour.
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La Réserve fédérale américaine a tenté à son tour de rassurer les marchés financiers vendredi en promettant qu’elle leur apporterait les liquidités nécessaires, dans sa première intervention depuis le début de la crise du crédit qui chahute les Bourses.
« La Réserve fédérale fournit aux marchés des liquidités pour faciliter le fonctionnement harmonieux des marchés financiers », et elle « fournira les réserves nécessaires » pour permettre aux transactions de se poursuivre, a indiqué la Banque centrale dans un communiqué.
Mettant ces propos en pratique, la Banque...