La Bourse de Beyrouth a eu du mal à renouer franchement avec la hausse la semaine dernière, après avoir sensiblement chuté depuis début juillet en raison des craintes liées à la situation politique qui ont pesé sur le climat d’investissement et de placement dans le pays. Les tractations politiques menées au lendemain des résultats en demi-teinte de la partielle du...
Actualités - OPINION
Bourse de Beyrouth : le marché peine à se redresser et revient à l’équilibre Élie KAHWAGI
Par KAHWAGI Elie, le 13 août 2007 à 00h00
La Bourse de Beyrouth a eu du mal à renouer franchement avec la hausse la semaine dernière, après avoir sensiblement chuté depuis début juillet en raison des craintes liées à la situation politique qui ont pesé sur le climat d’investissement et de placement dans le pays. Les tractations politiques menées au lendemain des résultats en demi-teinte de la partielle du Metn-Nord, en vue de rapprocher les protagonistes libanais à la veille de l’échéance présidentielle de l’automne, ne semblent guère rassurer la communauté boursière. La reprise de la polémique sur les priorités entre l’élection présidentielle et la formation d’un gouvernement d’union nationale commence d’ores et déjà à empoisonner l’environnement politique dans le pays. En attendant donc l’issue à donner à ce dilemme, nombre d’opérateurs encore présents dans les salles de marché ont estimé devoir rester sur la défensive en manipulant leurs portefeuilles-titres. Certains d’entre eux ont procédé à des ajustements de positions par endroits pendant que d’autres optaient soit pour des achats à bon compte, soit pour des ventes bénéficiaires dans d’autres endroits.
Dans ce contexte, le marché est resté désorienté et volatil la semaine passée à cause des incertitudes qui tournent autour de la prochaine présidentielle. À cet égard, l’évolution contrastée de Solidere a été la plus significative de l’état dans lequel se trouve la cote actuellement. Les actions A de cette société-phare ont ainsi reculé de 15,24 $ à 15,16 $ (-0,52 %) alors que celles de la catégorie B ont progressé de 15,10 $ à 15,29 $ (+1,26 %). Cela d’autant que ce mouvement s’est produit dans des échanges portant sur 69 308 actions des deux catégories d’une valeur boursière de 1 052 212 $ ou 20,56 % du marché la semaine dernière contre la négociation de 72 964 actions des deux catégories d’une valeur de 1 111 941 $ ou 29,05 % de la cote pendant la semaine qui l’a précédée.
Pour ce qui est du compartiment des valeurs bancaires, qui a représenté 73,74 % de la cote la semaine dernière avec 1 896 279 titres négociés d’une valeur de 3 774 684 $ contre 690 244 titres d’une valeur de 1 973 763 $ ou 51,56 % du marché pendant la semaine qui l’a précédée, la tendance était majoritairement à la stabilité. C’est ainsi qu’à l’exception de la hausse de 0,09 % des certificats GDR de la Bank Audi de 57,90 $ à 57,95 $, de 5,45 % des actions ordinaires de la Byblos Bank de 1,65 $ à 1,74 $ et de 1,12 % des actions prioritaires de cette même banque de 1,78 $ à 1,80 $, le restant de ce secteur était inchangé. À cet égard, les certificats GDR de la BLOM Bank se sont maintenus à 66,75 $ ainsi que ses actions ordinaires à 64 $ et préférentielles 2004 et 2005 à 100,50 $. Il en est de même des actions préférentielles de la Byblos Bank et de la Bank of Beirut C qui se sont stabilisées à 103,50 $ et à 25 $ respectivement.
Par ailleurs, on a relevé la forte baisse de 6,17 % des actions du cimentier Holcim de 20,25 $ à 19 $ aux industrielles, la hausse de 1,91% des parts du Beirut Golden Income de 104 500 LL à 106 500 LL et la stabilité de celles du Beirut Preferred Fund à 98 $ sur le Junior Market.
Sur toute la semaine écoulée, l’indice BLOM des valeurs libanaises n’a en effet que très peu bougé, clôturant à 1 164,39 points contre 1 163,85 points à la fin de la semaine qui l’a précédée (+0,05 %), après avoir oscillé entre un plus haut à 1 165,91 points et un plus bas à 1 158,39 points. Ce mouvement s’est déroulé dans des volumes un peu plus étoffés avec 1 968 959 titres échangés d’une valeur de 5 118 938 $ contre 773 810 titres d’une valeur de 3 828 118 $ pendant la même période.
La Bourse de Beyrouth a eu du mal à renouer franchement avec la hausse la semaine dernière, après avoir sensiblement chuté depuis début juillet en raison des craintes liées à la situation politique qui ont pesé sur le climat d’investissement et de placement dans le pays. Les tractations politiques menées au lendemain des résultats en demi-teinte de la partielle du...
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