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Abinasr se prépare à interpeller le gouvernement sur la remise en question du décret de naturalisation

Le député Nehmatallah Abinasr, membre du Bloc du changement et de la réforme, a déclaré hier qu’il se préparait, dès la reprise des sessions parlementaires, à interroger et interpeller le gouvernement qui n’a toujours pas, selon lui, mis en application le jugement qui consiste à réexaminer les cas des personnes naturalisées par le décret de 1994. M. Abinasr, qui suit de longue date ce dossier, a estimé que « 90 % des naturalisations devraient faire l’objet d’un recours, puisqu’il ne faudrait pas autoriser des naturalisations par un simple décret ». Il a également révélé qu’il existe une intention d’« intenter un procès contre l’État, en vue de l’obliger à mettre le jugement à exécution, sous peine de payer des amendes pour chaque jour de retard ». Dans un entretien publié sur le site Internet NowLebanon, M. Abinasr a rappelé que les dossiers n’avaient pas été examinés comme il le fallait, et que certains des naturalisés étaient même en prison et d’autres ne résidaient pas au Liban quand ils ont obtenu la nationalité. « Selon les statistiques du ministère de l’Intérieur, quelque 122 000 sunnites avaient alors été naturalisés, contre 27 000 chiites, alors que la proportion pour les chrétiens était de 1 pour 4, et que les maronites naturalisés étaient au nombre de 2 000 », a-t-il poursuivi. Le député a ajouté que ces naturalisés étaient surtout visibles au Metn parce qu’ils ne résident pas dans la région et qu’ils n’y viennent que pour les élections. En réponse à une question, il a démenti que les voix de ces naturalisés ont été au candidat du Courant patriotique libre (CPL), Camille Khoury, « sinon le résultat aurait été plus à son avantage ». « Le président Michel Murr comprend mieux ces questions que moi et il a déclaré que ceux-là ne votent que pour ceux qui payent, or nous n’avons payé à personne », a-t-il conclu.
Le député Nehmatallah Abinasr, membre du Bloc du changement et de la réforme, a déclaré hier qu’il se préparait, dès la reprise des sessions parlementaires, à interroger et interpeller le gouvernement qui n’a toujours pas, selon lui, mis en application le jugement qui consiste à réexaminer les cas des personnes naturalisées par le décret de 1994. M. Abinasr, qui suit de longue date ce dossier, a estimé que « 90 % des naturalisations devraient faire l’objet d’un recours, puisqu’il ne faudrait pas autoriser des naturalisations par un simple décret ». Il a également révélé qu’il existe une intention d’« intenter un procès contre l’État, en vue de l’obliger à mettre le jugement à exécution, sous peine de payer des amendes pour chaque jour de retard ».
Dans un entretien publié sur le site...