Actualités - ANALYSE
Changes et Bourses Bourse de Beyrouth : hausse dans un marché sans élan
Par KAHWAGI Elie, le 10 août 2007 à 00h00
La Bourse de Beyrouth commence à jouer au yo-yo, cédant du terrain lors d’une séance pour le recouvrer lors d’une autre séance mais sans motif apparent, et ce, dans un marché toujours volatil et dépourvu d’activité. Certains opérateurs, guettant d’ores et déjà le contexte qui commence à entourer la présidentielle d’automne, estiment devoir rééquilibrer leurs portefeuilles titres en conséquence. D’autres, qui trouvent le chemin à parcourir entre la partielle du Metn-Nord et cette échéance présidentielle plein d’obstacles, se montrent toutefois prudents et peu convaincus que le marché peut s’inscrire dans une tendance haussière ou baissière durable. Ils continuent ainsi de surveiller la situation du pays avant de prendre la moindre initiative à l’achat ou à la vente de valeurs mobilières libanaises.
Cela étant, les actions A et B de Solidere ont été à la hausse hier, gagnant 0,72 % et 0,59 % respectivement, mais toujours dans des volumes très légers.
Aux bancaires, la tendance était plutôt à la stabilité avec le maintien des actions ordinaires, prioritaires et préférentielles de la Byblos Bank à 1,74 $, 1,80 $ et 103,50 $ respectivement, ainsi que les actions préférentielles –2004 de la Blom Bank à 100,50 $, alors que les certificats GDR de cette dernière banque progressaient légèrement de 0,37 %.
En effet, l’indice Blom des valeurs libanaises a finalement gagné 2,81 points ou 0,24 % à 1 165,44 points après avoir étroitement fluctué entre un plus haut à 1 165,54 et un plus bas 1 164,28 points. Mais comme la veille, ce mouvement de la cote ne s’est pas accompagné d’activité, se limitant à la négociation de 19 344 titres d’une valeur de 342 069 $, dont 1 300 actions A et B de Solidere seulement d’une valeur de 19 816 $.
Sur le marché libanais des changes, dépourvu d’activité aussi, le dollar est resté coincé dans la même fourchette comprise entre 1 513,75 et 1 514,25 LL dans des échanges interbancaires très minces et souvent équilibrés sans le moindre recours à la BDL.
Les Bourses mondiales très chahutées
par la crise des crédits US à risques
Les places boursières étrangères ont été fortement chahutées hier par les craintes liées aux crédits immobiliers US à risques. Ce mouvement est intervenu après que la BNP Paribas eut annoncé le gel de trois fonds de placement composés de titres adossés à ce genre de créances. Cela d’autant que le montant de ces crédits varie entre 50 et 100 milliards $, forçant la BCE à injecter 94,8 milliards d’euros en un seul jour hier dans le circuit monétaire européen, et la Fed 24 milliards $ sur le marché monétaire US, mais sans grand succès (voir par ailleurs).
Cette crise a eu un effet négatif sur l’euro dans la mesure où elle a redonné de l’actualité aux placements en dollar.
Élie KAHWAGI
La Bourse de Beyrouth commence à jouer au yo-yo, cédant du terrain lors d’une séance pour le recouvrer lors d’une autre séance mais sans motif apparent, et ce, dans un marché toujours volatil et dépourvu d’activité. Certains opérateurs, guettant d’ores et déjà le contexte qui commence à entourer la présidentielle d’automne, estiment devoir rééquilibrer leurs portefeuilles titres en conséquence. D’autres, qui trouvent le chemin à parcourir entre la partielle du Metn-Nord et cette échéance présidentielle plein d’obstacles, se montrent toutefois prudents et peu convaincus que le marché peut s’inscrire dans une tendance haussière ou baissière durable. Ils continuent ainsi de surveiller la situation du pays avant de prendre la moindre initiative à l’achat ou à la vente de valeurs mobilières...