Actualités - OPINION
Ça tire ! L’Oscar de La Palice à Monsieur Malice Jean ISSA
Par ISSA Jean, le 13 février 2007 à 00h00
Sans attendre la nuit des stars, le 25, un haut jury d’usagers taurins de clichés, de lieux communs, d’idées reçues, et autres portes ouvertes enfoncées, décerne l’Oscar de la trouvaille du siècle à ce chef (ou sous-chef, on ne sait plus…) de parti. Pour son rare exploit de redécouvrir la poudre, sans la faire parler. Bien au contraire. Parce que son leitmotiv, son dada, c’est l’entente. À toutes les sauces possibles et imaginables. Il se pose de la sorte en descendant indirect de La Palice. Pour cette seule occasion, faut-il dire, car on le classe, ordinairement, parmi ces brillantes intelligences à la libanaise qu’on qualifie volontiers de gros malins. Mais ne le voilà-t-il pas qui martèle sentencieusement que sans entente, il n’y a ni nouveau gouvernement, ni tribunal, ni patati ni patata. Pour conclure, triomphalement, irréfutablement, que sans entente, il n’y a pas de solution !
On peut lui répliquer, pour rigoler un brin tout en usant de la même logique de vérités premières, et d’évidences qui sautent aux yeux, que sans solution, il n’y a pas d’entente.
Histoire de plagier un peu Alphonse Allais (ce n’est d’ailleurs peut-être pas lui, mais allez, on ne prête qu’aux riches). Un jour, se retrouvant par hasard à la tête d’une petite bande d’émeutiers, il s’arrête devant un cordon de police. Le chef d’escadron lance à la cantonade : « Si quelqu’un bouge, je tire ! » Et notre humoriste de riposter : « Si quelqu’un tire, je bouge ! »
De quoi en tomber par terre.
Sans attendre la nuit des stars, le 25, un haut jury d’usagers taurins de clichés, de lieux communs, d’idées reçues, et autres portes ouvertes enfoncées, décerne l’Oscar de la trouvaille du siècle à ce chef (ou sous-chef, on ne sait plus…) de parti. Pour son rare exploit de redécouvrir la poudre, sans la faire parler. Bien au contraire. Parce que son leitmotiv, son dada, c’est l’entente. À toutes les sauces possibles et imaginables. Il se pose de la sorte en descendant indirect de La Palice. Pour cette seule occasion, faut-il dire, car on le classe, ordinairement, parmi ces brillantes intelligences à la libanaise qu’on qualifie volontiers de gros malins. Mais ne le voilà-t-il pas qui martèle sentencieusement que sans entente, il n’y a ni nouveau gouvernement, ni tribunal, ni patati ni patata. Pour conclure,...