Pull-man de son métier (il tricote des chandails), l’ami Paul Rassoul est adepte du voyage par route (de Damas). Il est tout aussi porté sur les transports urbains. C’est-à-dire courtois et bien policés. Ou même policiers, relevant d’une police à la peau lisse. Il s’étonne, dès lors que « le général, si poli, si civil en général, n’ait pas encore rendu la politesse, et leurs visites, aux Syriens. »
Le général, quel général ? Et quelles visites de Syriens ? Depuis leur départ, on ne les voit plus se pointer à Baabda, à Aïn el-Tiné et encore moins au Sérail, bien entendu.
« Quel général ? répond l’ironique. Mais les deux, bien sûr. Lahoud et Aoun. » Le chef du Courant patriotique libanais, du CPL ? Paul ne confond-il pas avec le PCL ? « Pas du tout, enchaîne-t-il. Sans les Syriens, quelle force aurait eu l’opposition ? Et Berry, pour ne citer que lui, en aurait-il fait partie ? Il faut se dire qu’aux termes de son pacte de coopération-coordination avec le Hezb, comme avec les autres formations contestataires, c’est pratiquement tous les jours que le général est en contact avec des représentants pleinement accrédités de Damas. Ou qu’il en reçoit la visite. »
Ce manque de nuances et de subtilité, de la part de Paul, est tout à fait déplorable. Confondre le traité aouniste avec le Hezbollah, de nature purement locale, et une alliance étrangère, quelle qu’elle soit, est abusif, voire diffamatoire. « Y a-t-il un camp, réplique-t-il, qui puisse encore renier quoi que cela soit de ses engagements ou de ses soutiens ? Aujourd’hui qu’on est aux bords de l’explosion, peut-on encore s’embarrasser de nuances et de subtilité ? »
Et là, on reste un peu perplexe, en vérité.
J. I.
Pull-man de son métier (il tricote des chandails), l’ami Paul Rassoul est adepte du voyage par route (de Damas). Il est tout aussi porté sur les transports urbains. C’est-à-dire courtois et bien policés. Ou même policiers, relevant d’une police à la peau lisse. Il s’étonne, dès lors que « le général, si poli, si civil en général, n’ait pas encore rendu la politesse, et leurs visites, aux Syriens. »
Le général, quel général ? Et quelles visites de Syriens ? Depuis leur départ, on ne les voit plus se pointer à Baabda, à Aïn el-Tiné et encore moins au Sérail, bien entendu.
« Quel général ? répond l’ironique. Mais les deux, bien sûr. Lahoud et Aoun. » Le chef du Courant patriotique libanais, du CPL ? Paul ne confond-il pas avec le PCL ? « Pas du tout, enchaîne-t-il. Sans les Syriens, quelle force...
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