Sans titre aucun. Ni mandat suicidaire d’électeurs ni feu vert incendiaire des travailleurs. Ils brûlent le pays, le ruinent et le coulent.
Six cent vingt-trois tentes en plein centre-ville. Un vrai souk. Au double sens du terme, si l’on en croit certaines vidéos qui circulent. Sous le manteau ou sous la capote, hiver oblige.
Au prix de l’immobilier Solidere, du cœur de l’économie nationale comatisée (et soi-disant en son nom !), combien nous coûtent, par jour, ces solidaires du non ? Cette opposition docile à la baguette du tireur de ficelles. Cette CGTL qui s’y fond et s’y confond. Et ainsi font, font, font, les petites marionnettes.
Le camp (ement) du 8 Mars usurpe un contre-pouvoir bien plus destructeur que le pouvoir ne peut jamais être constructif. Ainsi, à quoi servirait Paris III, si l’hémorragie se poursuivait. À prolonger l’agonie ?
Qui pis est, comme dit une vache de mes amis, on se meurt en étant partagé entre le rire et le pleur. La noyade est certes dramatique, tragique. Mais les gesticulations couineuses de certains naufrageurs-naufragés sont bien risibles. Ridicules même. De ce ridicule qui, quoi qu’on en dise, peut encore tuer.
Tenez, un exemple entre mille de leurs divagations, de leurs élucubrations comiques. Il faut que le président signe un décret déclarant le gouvernement démissionnaire, proposent ces fins politiques. Qui veulent donc fouler aux pieds la Constitution. Ce que M. Lahoud, refusant pour une fois, à juste titre, de se prêter à leur jeu se refuse à faire.
Revenant alors à leurs moutons enragés, ces doux bergers, dopés cette fois par l’appui des proches de Baabda, soutiennent que le cabinet est illégal. Parce qu’il enfreint le préambule de la Constitution qui décrète que tout pouvoir ne respectant pas la coexistence serait illégitime. Et ses décisions nulles et non avenues. C’est-à-dire qu’à leurs yeux, l’absence d’une participation chiite au gouvernement fait qu’il trahit le principe premier de coexistence. C’est, clairement, inverser les rôles et les responsabilités. Car pour coexister, former une même famille, un même foyer, il faut, au moins, être deux. Or, que l’on sache, ce n’est pas le mouvement loyaliste qui a quitté, abandonné, le domicile conjugal…
L’insoutenable légèreté de l’être. Politique. Finalement, c’est quand même ce titre (de Kundera) que l’on peut attribuer à l’opposition. Un label abrasif, à l’alun. C’est quand même un peu mieux que. Sans titre aucun.
Jean ISSA
Veuillez vous connecter pour visualiser les résultats Sans titre aucun. Ni mandat suicidaire d’électeurs ni feu vert incendiaire des travailleurs. Ils brûlent le pays, le ruinent et le coulent.
Six cent vingt-trois tentes en plein centre-ville. Un vrai souk. Au double sens du terme, si l’on en croit certaines vidéos qui circulent. Sous le manteau ou sous la capote, hiver oblige.
Au prix de l’immobilier Solidere, du cœur de l’économie nationale comatisée (et soi-disant en son nom !), combien nous coûtent, par jour, ces solidaires du non ? Cette opposition docile à la baguette du tireur de ficelles. Cette CGTL qui s’y fond et s’y confond. Et ainsi font, font, font, les petites marionnettes.
Le camp (ement) du 8 Mars usurpe un contre-pouvoir bien plus destructeur que le pouvoir ne peut jamais être constructif. Ainsi, à quoi servirait Paris III, si l’hémorragie se...