Les résolutions du Conseil de sécurité somment la Syrie d’établir des relations diplomatiques avec le Liban. Mais elle traite ce diktat de la légalité internationale, ainsi que bien d’autres, par le mépris. C’est aussi bon pour nous. Quoi qu’en dise le gouvernement. Ou feu le comité national de dialogue. Qui avait adopté à l’unanimité une recommandation dans ce sens. Car s’il y en avait, des relations diplomatiques, il faudrait les rompre ! Vu le comportement agressif, abusif, de Damas. Une hostilité viscérale, haineuse. Susceptible de constituer, si notre pauvre moitié de pays en avait les moyens, un casus belli de légitime défense. C’est-à-dire une bonne raison d’entrer en guerre pour se protéger. Face à un attaquant qui cherche rien moins qu’à détruire une nation. Dont il ne veut pas reconnaître l’existence. Et qui doit, à ses yeux, reprendre chez lui sa place de 19e province. À preuve, retour à la case départ, son refus de normaliser les rapports par échange d’ambassadeurs. Ou d’ambassadrices auprès des étoiles, ce qui serait plus chantant et plus enchantant. Pour terminer, deux ou trois bouts rimés. Restons donc chacun chez soi, les pieds sur terre. Cessons de rêver à la lune de Tintin. Il ne peut y avoir ni guerre ni paix véritable avec un faux frère. Voisin. J. I.