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Actualités - CHRONOLOGIE

« La légitimité constitutionnelle n’est pas de notre ressort » NEW YORK, de notre correspondante aux Nations unies, Sylviane ZEHIL

Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni hier à huis clos en l’absence de Kofi Annan, qui se trouve en Suisse, pour « entendre la présentation de Nicolas Michel, secrétaire général adjoint pour les affaires légales de l’ONU sur le dernier rapport du secrétaire général portant sur la création du tribunal spécial pour le Liban », a indiqué, lors d’un point de presse, Stéphane Dujarric, porte-parole de Kofi Annan. Au cours de cette présentation, M. Michel a souligné que l’équipe de magistrats libanais ayant négocié l’accord sur le tribunal avait été dûment mandatée par les autorités libanaises et que le principe de ce tribunal avait été agréé unanimement par la conférence de dialogue interlibanaise. Selon le texte de ces propos publié à l’issue de la séance, M. Michel a ajouté qu’en tout état de cause, la procédure n’en était qu’à ses débuts et qu’il fallait encore obtenir l’approbation formelle des instances dirigeantes libanaises. L’ambassadeur de France, Jean-Marc de La Sablière, a indiqué à la presse que les membres du Conseil n’ont pas soulevé la question de la légitimité constitutionnelle de l’approbation libanaise durant ces consultations. « Cela ne relève pas de notre mission. Notre travail est de dire ce que nous pensons au sujet de cette lettre. Presque tous les membres ont donné leur aval à l’accord. Il y a eu des discussions et nous sommes tombés d’accord que le président du Conseil devra faire circuler la lettre à toutes les délégations, » a confirmé l’ambassadeur de France. De son côté, le représentant des États-Unis, John Bolton, s’est montré confiant quant au contenu de la lettre et son acceptation par le Conseil. « Cette lettre va essentiellement dire que le Conseil de sécurité approuve les deux documents négociés entre le secrétariat général et le gouvernement du Liban et donnera l’approbation du Conseil de sécurité. C’est au gouvernement du Liban de décider de la procédure à suivre. » Prié de dire si le Conseil a obtenu l’unanimité, John Bolton a précisé que « la procédure de silence permet de le savoir. Nous espérons que cela sera le cas. Car notre fonction est de l’approuver et de voir si le gouvernement du Liban l’acceptera à son tour », a expliqué l’ambassadeur américain. Toutes les cordes ne semblent pas s’accorder parfaitement. l’ambassadeur du Qatar, Abdul Aziz al-Nasser, a insisté sur « le dialogue entre les Libanais, l’unité du Liban. Il y a certains points qui n’ont pas été soulevés dans ce rapport », a-t-il précisé. De son côté, une source diplomatique russe a indiqué à L’Orient-Le Jour : « Nous souhaiterions connaître le contenu de la lettre avant de donner notre accord. »
Le Conseil de sécurité de l’ONU s’est réuni hier à huis clos en l’absence de Kofi Annan, qui se trouve en Suisse, pour « entendre la présentation de Nicolas Michel, secrétaire général adjoint pour les affaires légales de l’ONU sur le dernier rapport du secrétaire général portant sur la création du tribunal spécial pour le Liban », a indiqué, lors d’un point de presse, Stéphane Dujarric, porte-parole de Kofi Annan.
Au cours de cette présentation, M. Michel a souligné que l’équipe de magistrats libanais ayant négocié l’accord sur le tribunal avait été dûment mandatée par les autorités libanaises et que le principe de ce tribunal avait été agréé unanimement par la conférence de dialogue interlibanaise.
Selon le texte de ces propos publié à l’issue de la séance, M. Michel a ajouté...