L’association du Centre Mar Semaan fête cette année le 25e anniversaire de sa fondation. Pour l’occasion, une conférence de presse a été donnée hier à l’hôtel « Mayflower », à Hamra, en présence de M. Camille Menassa, alors que le 27 juin, une soirée de collecte de fonds réunira dans les jardins du palais Sursock des centaines de donateurs et d’amis. L’objectif de cette association caritative, qui s’occupe des enfants défavorisés, est de poursuivre son action et de continuer à relever de nouveaux défis. En 25 ans, elle a pris en charge, hébergé, nourri, soigné, éduqué et protégé près de 500 enfants, filles et garçons, généralement des orphelins ou des cas sociaux issus de familles disloquées et démunies. Aujourd’hui, la crise économique s’aggrave, la solidarité s’essouffle, alors que...
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Association - Le foyer accueille et héberge une centaine de filles et de garçons issus de familles défavorisées Dîner de collecte de dons pour le 25e anniversaire du Centre Mar Semaan
Par EL HAGE Anne Marie, le 15 juin 2006 à 00h00
L’association du Centre Mar Semaan fête cette année le 25e anniversaire de sa fondation. Pour l’occasion, une conférence de presse a été donnée hier à l’hôtel « Mayflower », à Hamra, en présence de M. Camille Menassa, alors que le 27 juin, une soirée de collecte de fonds réunira dans les jardins du palais Sursock des centaines de donateurs et d’amis. L’objectif de cette association caritative, qui s’occupe des enfants défavorisés, est de poursuivre son action et de continuer à relever de nouveaux défis. En 25 ans, elle a pris en charge, hébergé, nourri, soigné, éduqué et protégé près de 500 enfants, filles et garçons, généralement des orphelins ou des cas sociaux issus de familles disloquées et démunies. Aujourd’hui, la crise économique s’aggrave, la solidarité s’essouffle, alors que l’engagement de l’association du Centre Mar Semaan envers ses 100 jeunes pensionnaires actuels est intact.
«C’est en 1981 qu’a été fondée l’association du Centre Mar Semaan, à l’instigation de Mgr Habib Bacha, archevêque grec-catholique de Beyrouth », explique la présidente de l’association, Andrée Mokhachen. Elle précise qu’à l’époque, Mgr Bacha a mis à la disposition d’une vingtaine de dames volontaires une spacieuse maison qui jouxte le monastère de Mar Semaan à Wadi el-Karm, non loin du village de Baskinta. La guerre sévissait alors et il était nécessaire d’abriter les jeunes orphelins de parent mort durant le conflit. Cette maison a été aménagée grâce aux donations et transformée en foyer. Elle continue d’accueillir aujourd’hui des pensionnaires entre 3 et 18 ans, 11 mois par an, principalement des cas sociaux et des enfants dont la vie familiale est très difficile.
« Au fil des ans, indique à son tour la secrétaire de l’association, Samia Samaha, nous avons récolté la somme de 8 milliards de livres libanaises. Cette somme nous a permis de subvenir aux besoins des 500 enfants que nous avons recueillis, et notamment de les loger, de les nourrir, de les habiller, de leur assurer des soins médicaux ainsi qu’une scolarité décente. » C’est dans cette optique que le Centre Mar Semaan continue d’envoyer ses pensionnaires à l’école privée des Frères des écoles chrétiennes, située à quelques kilomètres du foyer. «Lorsqu’ils arrivent au foyer, de nombreux enfants sont totalement analphabètes car ils n’ont jamais été scolarisés. Certains ont même subi des violences physiques ou sexuelles. Nous leur assurons alors l’éducation de base et le suivi psychologique nécessaire. La grande majorité est ensuite dirigée vers l’école technique. Quant aux plus doués, ils poursuivent des études universitaires. »
Des équipements âgés
de 25 ans
Mais aujourd’hui, les fonds manquent même si des donateurs réguliers continuent, par leurs apports financiers ou par différents dons, notamment de la nourriture en tout genre, du mazout, ou autre, d’assurer le bon fonctionnement du foyer. « Nous avons accumulé des retards de paiement, notamment au niveau de la scolarité des élèves, déplore Samia Samaha. Nous avons une dette de 50 000 dollars envers l’école des Frères, malgré la réduction qu’elle nous accorde chaque année. De même, les équipements du foyer ont l’âge de l’association et certaines machines sont totalement essoufflées. Nous avons été obligés d’acheter une nouvelle voiture. Mais nous ne pouvons pas nous permettre, pour le moment, de changer le lave-linge industriel qui rend l’âme, après 25 ans de service. »
Réduite à l’économie la plus stricte, l’association du Centre Mar Semaan donne aujourd’hui la priorité aux dépenses indispensables : nourrir les jeunes pensionnaires, leur assurer une scolarisation décente et payer les salaires de la directrice et des dix monitrices qui prennent les enfants en charge. Il reste à espérer que le dîner du 27 juin sera l’occasion pour les bienfaiteurs de prouver, par un élan de générosité, leur désir de protéger de la rue les jeunes victimes de la guerre, de la crise économique et des problèmes familiaux. Afin de permettre à l’association de mener à bien sa mission.
Vous pouvez adresser vos dons à la Bank Audi, à l’association Mar Semaan, compte numéro 93707 461 001 009 01. Pour contacter l’association, appeler Mme Andrée Mokhachen au 01/335618 ou au 03/832463 ou Mme Leila Traboulsi au 01/332316 ou au 03/732316. Vous pouvez aussi adresser un courriel à l’adresse suivante :
lylaht@hotmail.com
A.-M.H.
L’association du Centre Mar Semaan fête cette année le 25e anniversaire de sa fondation. Pour l’occasion, une conférence de presse a été donnée hier à l’hôtel « Mayflower », à Hamra, en présence de M. Camille Menassa, alors que le 27 juin, une soirée de collecte de fonds réunira dans les jardins du palais Sursock des centaines de donateurs et d’amis. L’objectif de cette association caritative, qui s’occupe des enfants défavorisés, est de poursuivre son action et de continuer à relever de nouveaux défis. En 25 ans, elle a pris en charge, hébergé, nourri, soigné, éduqué et protégé près de 500 enfants, filles et garçons, généralement des orphelins ou des cas sociaux issus de familles disloquées et démunies. Aujourd’hui, la crise économique s’aggrave, la solidarité s’essouffle, alors que...