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Pharaon : En finir avec les rencontres de Aïn el-Tiné et du Bristol pour construire l’avenir

Le ministre d’État chargé des Relations avec le Parlement, Michel Pharaon, a rappelé hier l’importance du dialogue national, estimant que « pour la première fois, les Libanais essayent d’arriver à un accord entre eux ». « Tout le monde, nous inclus, attend des résultats », a-t-il assuré, « en n’oubliant pas les nombreuses divergences qui existent. Mais en fin de compte, ce que nous souhaitons, c’est en finir avec les rencontres de Aïn el-Tiné et du Bristol afin de poser les bases de l’avenir d’un Liban libre, indépendant et souverain », a insisté Michel Pharaon. « Il y a naturellement quelque chose de nouveau », a-t-il dit, indiquant que les propos de Walid Joumblatt avaient déjà été dits à plusieurs reprises. « Nous avons également entendu les mots du président syrien », a rappelé le ministre d’État. « Il a tourné son communiqué de façon à montrer qu’il était présent à la table du dialogue », a-t-il dit, assurant que les discussions reprendront « sûrement » lundi et que le délai de réflexion stimulera davantage les chances de succès. « Nous dévoilerons peut-être lundi des décisions, et peut-être pas, mais il est sans doute préférable d’aboutir à un véritable package deal », a ajouté le ministre Pharaon. Il a en outre fait état d’une volonté unanime de changement. « Aujourd’hui, la présidence de la République est paralysée, nous ne pouvons pas continuer ainsi pendant un an et demi parce que cela a des conséquences sur l’ensemble des institutions. » Michel Pharaon a estimé par ailleurs que la question des fermes de Chebaa est liée à celle des relations libano-syriennes et aussi à celle des armes de la Résistance. Il a déploré l’absence de coopération de la part de Damas, rappelant qu’il existe aux Nations unies près de 190 cartes prouvant que les fermes sont syriennes. Il a enfin affirmé n’avoir rien contre toute initiative arabe qui se déroulerait en parallèle au dialogue national.
Le ministre d’État chargé des Relations avec le Parlement, Michel Pharaon, a rappelé hier l’importance du dialogue national, estimant que « pour la première fois, les Libanais essayent d’arriver à un accord entre eux ».
« Tout le monde, nous inclus, attend des résultats », a-t-il assuré, « en n’oubliant pas les nombreuses divergences qui existent. Mais en fin de compte, ce...