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Le n° 2 de l’État a reçu Feltman et Darrar ; l’ambassadeur US souhaite « vivement » la reprise des discussions lundi Berry : Certaines propositions confirment la volonté de leurs auteurs de rejeter le dialogue…

Le président de la Chambre (initiateur et modérateur du dialogue national), Nabih Berry, a exprimé hier la crainte selon laquelle « certaines propositions confirment l’absence, chez leurs auteurs, de toute volonté de dialoguer, ce qui fait que le redémarrage des discussions, lundi, n’a plus de sens. C’est même une façon ostentatoire de se dédouaner », a-t-il asséné. « Le dialogue s’est tenu sur la base de règles et de constantes précises, et tout manquement met à mal ces bases. Si la rencontre du jeudi 2 mars a été un événement important, cela n’est désormais plus suffisant si les Libanais ne sont pas unanimement d’accord sur ce qui sera décidé et annoncé », a-t-il ajouté, dans une allusion à peine voilée aux derniers propos de Walid Joumblatt, qui avait déclaré à partir de New York que les décisions qui seraient prises lors de la conférence de dialogue doivent l’être à la majorité. Nabih Berry a d’ailleurs reçu hier l’ambassadeur des États-Unis, Jeffrey Feltman, qui a indiqué avoir demandé ce rendez-vous pour pouvoir envoyer à son Administration un rapport « minutieux » sur le dialogue national. « J’en ai profité pour assurer le président Berry du soutien des États-Unis à ses efforts de réunir les leaders libanais autour d’une même table afin de débattre de l’avenir du Liban dans un climat 100 % libanais », a déclaré le diplomate américain. « J’ai également dit au président Berry combien nous encourageons la poursuite du dialogue, et je lui ai exprimé mes plus vifs souhaits de voir cela redémarrer lundi », a ajouté Jeffrey Feltman, qui a qualifié de « débile » la rumeur autour de son irruption place de l’Étoile afin de donner « des conseils » aux participants à la conférence. D’autre part, Nabih Berry a également reçu l’ambassadeur d’Égypte, Hussein Darrar. « Les propos du président de la Chambre étaient rassurants et encourageants », a dit le diplomate, évoquant la « sagesse » des leaders libanais et les progrès enregistrés dans la bonne marche du dialogue. « C’est un dialogue 100% libanais, et il atteindra ses objectifs », a assuré l’ambassadeur égyptien, soulignant que le seul rôle arabe en ce moment est de souhaiter au Liban la réussite. « Nous sommes prêts à déployer tous les efforts afin que ce dialogue aboutisse ; nous sommes comme les remplaçants à l’extérieur d’un terrain de jeu », a-t-il dit. Et le carton rouge ? « Demandons à l’arbitre. » C’est le président Berry ? « Non. L’arbitre, c’est l’ensemble des personnes assises autour de la table du dialogue », a-t-il répondu, confirmant l’existence d’une coordination égypto-saoudienne parallèlement au dialogue. Enfin, interrogé sur une éventuelle visite à Beyrouth du ministre saoudien des Affaires étrangères, Saoud el-Fayçal, ou du chef des services de renseignements égyptiens, Omar Sleimane, Hussein Darrar a indiqué que cela « ne se ferait qu’en cas de nécessité. Nous espérons que la mission réussira sans que l’on ait besoin d’eux, et dans ce cas-là, ils viendraient féliciter » les Libanais. Enfin, le n° 2 de l’État a reçu le représentant personnel de Kofi Annan au Liban, Geir Pedersen. Les deux hommes ont évoqué l’histoire des fermes de Chebaa, regardé plusieurs cartes et discuté des moyens de recourir aux Nations unies.
Le président de la Chambre (initiateur et modérateur du dialogue national), Nabih Berry, a exprimé hier la crainte selon laquelle « certaines propositions confirment l’absence, chez leurs auteurs, de toute volonté de dialoguer, ce qui fait que le redémarrage des discussions, lundi, n’a plus de sens. C’est même une façon ostentatoire de se dédouaner », a-t-il asséné.
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