Reçu le matin à...
Actualités
Ghanem prêt à se retirer de la course à la présidentielle, en cas d’entente sur un « candidat fort » Sfeir : Il est « nécessaire » que les chefs se parlent
le 04 mars 2006 à 00h00
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, s’est félicité hier, devant ses visiteurs, du début du « dialogue national », place de l’Étoile. Il a estimé qu’il était « nécessaire » que les chefs se parlent. Ce même sentiment était partagé aussi par les députés Robert Ghanem et Henri Hélou, qui se sont entretenus, hier, avec le patriarche maronite.
Reçu le matin à Bkerké, M. Ghanem a estimé que « la présence de toutes les parties libanaises autour d’une table de dialogue est en soi un indice positif qui nous épargne les tensions et les conflits qui avaient lieu en dehors des institutions constitutionnelles et qui étaient arrivés, dans la rue, à un niveau non convenable dans un pays démocratique et civilisé ». Il a qualifié de « bons » aussi bien l’initiative du président de la Chambre, Nabih Berry, que les premiers résultats du dialogue.
Soulignant que celui-ci « doit déboucher sur des constantes agréées de tous pour qu’il soit couronné de succès », le député a ainsi mis l’accent sur « la bonne volonté des participants, en ce sens que ces derniers doivent être à l’écoute l’un de l’autre et commencer par les points qui font l’unanimité entre les Libanais, afin de réduire les distances entre eux, notamment en ce qui concerne les matières conflictuelles ». Il a aussi invité les participants à « s’entendre sur les concepts et la terminologie afin que le langage utilisé lors du dialogue soit le même pour tous et à accepter de consentir des sacrifices dans l’intérêt du Liban », avant d’exprimer l’espoir que les réunions de la place de l’Étoile déboucheront sur un partenariat authentique. Pour lui, le partenariat s’exprime par « un équilibre entre les devoirs et les obligations de tout le monde, loin de toute tentative d’élimination ou de marginalisation de l’autre ».
Interrogé au sujet de la présidence de la République, M. Ghanem a laissé entendre qu’il est prêt à se retirer de la course à la présidentielle, en cas d’entente sur « un président fort ». « Ce qui importe, c’est un président fort qui fera l’unanimité des Libanais et qui puisse favoriser le dialogue », a-t-il indiqué.
Plus tard, Mgr Sfeir a conféré avec M. Henri Hélou. Répondant aux questions de la presse à sa sortie de Bkerké, le député a indiqué que les forces du 14 Mars réclament le dialogue depuis plus d’un an, estimant que « la glace a été rompue » jeudi entre tous les participants au conclave de la place de l’Étoile. Concernant ces réunions, il a dit : « C’est un premier pas en direction d’un dialogue sérieux. Le climat était positif. » M. Hélou a ensuite précisé que les forces du 14 Mars présenteront un même document aux réunions et s’est dit optimiste quant aux résultats du dialogue « qui paraîtront bientôt ».
Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, s’est félicité hier, devant ses visiteurs, du début du « dialogue national », place de l’Étoile. Il a estimé qu’il était « nécessaire » que les chefs se parlent. Ce même sentiment était partagé aussi par les députés Robert Ghanem et Henri Hélou, qui se sont entretenus, hier, avec le patriarche maronite.
Reçu le matin à...
Reçu le matin à...
Les plus commentés
Armes du Hezbollah : l’exercice du pouvoir n’adoucit pas les FL
Législatives et Sénat au Liban : ce qu'il faut savoir sur les propositions de loi de Hassan Khalil
Quand Nawaf Salam s'exprime en... égyptien dans un entretien télévisé