« Nous coulons, tout le monde est debout », indiquait le skipper...
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Voile - Volvo Race Le voilier espagnol « Movistar » en difficulté au cap Horn
le 03 mars 2006 à 00h00
Le voilier espagnol Movistar, engagé dans la Volvo Race, course autour du monde en équipages avec escales, a lancé un message de détresse hier à 03h00 GMT, alors qu’il était dans le Pacifique Sud, à l’approche du cap Horn, mais il aurait, depuis, repris la maîtrise de la situation, selon la direction de la course.
« Nous coulons, tout le monde est debout », indiquait le skipper néerlandais du bateau, Bouwe Bekking, dans le message de détresse. « Le cauchemar du marin, c’est de couler et c’est ce qui nous arrive, ajoutait-il. Si nous avons des rats à bord, c’est le moment pour eux de quitter le navire. »
Un peu plus tard, dans un autre message, Bouwe Bekking affirmait que la situation était maîtrisée. « Nous contrôlons la situation », indiquait-il, précisant que « le générateur était noyé et qu’il y avait de l’eau partout dans l’habitacle ».
Movistar occupait mercredi à 16h00 GMT la 3e place de la 4e étape (Wellington-Rio de Janeiro) de la Volvo Race, à 41 milles du voilier de tête, le néerlandais ABN Amro I, alors que la flotte s’apprêtait jeudi à doubler le cap Horn (situé à l’extrémité de la Terre de Feu, au Chili).
Voie d’eau maîtrisée
Dans le message de 03h00 GMT, Bekking avait demandé aux autres bateaux de la course, en mesure de se porter au secours de Movistar, de se dérouter vers sa position. Il s’agissait de Brasil I, du Brésilien Toerben Graël, et d’ABN Amro II, du Français Sébastien Josse, qui étaient derrière lui.
Mais un peu plus tard, Movistar indiquait, toujours dans un autre message à la flotte, que la situation était maîtrisée. Entre-temps, l’équipage avait affalé les voiles et le bateau, en perdant de la vitesse, et avait en partie résolu son problème de voie d’eau.
« À la vitesse où nous allons, le bateau tape très fort lorsqu’il retombe entre les vagues », a indiqué de son côté, dans un entretien satellitaire avec l’AFP, Sidney Gavignet, un des marins d’ABN Amro I, qui était de quart au moment des appels de Movistar. « Sur ABN Amro I, l’eau passe à travers les vis du capot de protection du puits à quille, a-t-il expliqué. Nous avons renforcé au maximum, et la protection tient. Sur Movistar, on pense que c’est ce capot qui a sauté car, lorsqu’ils ont réduit la vitesse, ils ont résolu le problème. »
Dans cette zone très dangereuse du Pacifique, les secours sont normalement assurés par la marine nationale chilienne.
Le voilier espagnol Movistar, engagé dans la Volvo Race, course autour du monde en équipages avec escales, a lancé un message de détresse hier à 03h00 GMT, alors qu’il était dans le Pacifique Sud, à l’approche du cap Horn, mais il aurait, depuis, repris la maîtrise de la situation, selon la direction de la course.
« Nous coulons, tout le monde est debout », indiquait le skipper...
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