Le ministère algérien de l’Éducation nationale a annoncé avoir procédé à la fermeture de 42 établissements éducatifs privés travaillant dans « l’illégalité » en ne dispensant pas leurs cours en langue arabe, dans un communiqué rendu public hier. Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a, à plusieurs reprises, affirmé que l’enseignement dans les écoles privées devait être obligatoirement dispensé en arabe, langue nationale et officielle, conformément aux programmes du ministère de l’Éducation nationale. Les écoles privées relèvent, depuis la rentrée scolaire 2005-2006, du ministère de l’Éducation nationale et sont tenues de respecter le cahier des charges qu’il a établi.