Assassinat Hariri Moallem dément l’information sur la visite prochaine de Brammertz à Damas

Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid al-Moallem, a démenti hier que le chef de la commission d’enquête internationale sur l’assassinat de Rafic Hariri, le juge Serge Brammertz, se rendra à Damas à la fin du mois, a annoncé l’agence d’information koweïtienne KUNA. Des informations de presse avaient fait état il y a quelques jours d’une éventuelle visite du chef des enquêteurs en Syrie. Par ailleurs, le ministre syrien de l’Économie, Amer Loutfi, a fait part de son optimisme par rapport aux relations libano-syriennes, malgré la tension qui les caractérise depuis quelque temps. Dans une déclaration au quotidien koweïtien al-Raï el-Aam, le ministre a affirmé : « Jusqu’à présent, nous n’avons pas réagi à l’escalade provoquée par telle ou telle partie libanaise, ni prononcé des sanctions. Je crois que les choses devraient en principe aller dans le sens d’une amélioration des relations qui devrait profiter également aux deux parties. » Commentant « l’avenir » de ces relations à la lumière notamment de l’offensive menée par les forces du 14 Mars contre la Syrie, lors de la commémoration de l’assassinat de Rafic Hariri, M. Loutfi a affirmé qu’« il existe un lien solide entre les économies des deux pays, ce qui confirme la solidité des relations et des interactions existant entre les deux peuples au niveau social, familial et tribal ». Des relations qui ne datent pas d’aujourd’hui, a ajouté M. Loutfi, qui a rappelé la série d’accords bilatéraux signés entre les deux États. Toutefois, a-t-il précisé, « ces relations sont affectées par les ingérences extérieures et par les pressions qui sont exercées sur telle ou telle partie les poussant à développer une inimitié envers la Syrie ».