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Actualités - CHRONOLOGIE

Le « tabou du sang », nouvel argument des anti-impératrice

Le Japon doit continuer à empêcher les femmes d’accéder au trône impérial car il leur est interdit de s’approcher des sites sacrés shintoïstes pendant la grossesse et la menstruation, a soutenu récemment un des principaux adversaires du projet de succession matrilinéaire. « Traditionnellement, le Shinto dit qu’une personne sur le point d’accoucher, une personne mourante ou une femme qui a ses règles ne doit pas s’approcher des lieux sacrés », a affirmé Tsuneyasu Takeda, 30 ans, connu comme un des plus farouches détracteurs du projet de réforme – désormais reporté – visant à permettre à une femme de devenir impératrice du Japon. Ces trois états « sont liés au sang, qui est strictement banni » des sanctuaires shintoïstes, a-t-il affirmé. Selon lui, plus de 500 rites shintoïstes sont accomplis chaque année au palais impérial car « le rôle essentiel de l’empereur est de prier ». Or, « si une femme devenait impératrice régnante, elle ne pourrait accomplir les rites pendant sept jours par mois », a-t-il affirmé. De plus, toujours d’après lui, devenir mère serait « un poids excessif » pour une impératrice. « Si elle devait remplir les deux rôles à la fois, aucun ne serait accompli de façon satisfaisante », a-t-il argué. M. Takeda appartient à l’une des onze familles autrefois assimilées à la famille impériale, mais qui ont perdu ce statut après la Seconde Guerre mondiale, par mesure d’économie. Il faut remonter au XVIIIe siècle pour trouver la dernière impératrice du Japon, Go-Sakuramachi, qui a régné entre 1762 et 1771.
Le Japon doit continuer à empêcher les femmes d’accéder au trône impérial car il leur est interdit de s’approcher des sites sacrés shintoïstes pendant la grossesse et la menstruation, a soutenu récemment un des principaux adversaires du projet de succession matrilinéaire. « Traditionnellement, le Shinto dit qu’une personne sur le point d’accoucher, une personne mourante ou une femme qui a ses règles ne doit pas s’approcher des lieux sacrés », a affirmé Tsuneyasu Takeda, 30 ans, connu comme un des plus farouches détracteurs du projet de réforme – désormais reporté – visant à permettre à une femme de devenir impératrice du Japon. Ces trois états « sont liés au sang, qui est strictement banni » des sanctuaires shintoïstes, a-t-il affirmé. Selon lui, plus de 500 rites shintoïstes sont accomplis...