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Actualités - CHRONOLOGIE

Mise au point du mouvement chiite sur les propos tenus par son secrétaire général mardi La branche armée du Hamas admet recevoir de l’aide du Hezbollah

Les brigades du martyr Ezzeddine al-Kassam, la branche militaire du Hamas, a révélé sur son site Internet que certains de ses combattants ont reçu depuis le début de la seconde intifada palestinienne, en septembre 2000, un entraînement et une aide financière du Hezbollah. Le mouvement intégriste chiite, qui n’a pas commenté cette affaire, a publié hier en soirée une mise au point au sujet des propos tenus mardi par son secrétaire général, sayyed Hassan Nasrallah, au sujet des conditions de désarmement de sa milice. Le Hezbollah souligne que son chef rapportait des propos de l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri lorsqu’il a déclaré qu’un éventuel désarmement, réclamé par la majorité parlementaire, devait être lié à la paix au Proche-Orient. « Dans ses propos à al-Manar, Nasrallah avait affirmé que lors d’un entretien avec le Premier ministre Hariri, ce dernier lui avait dit que la fonction de la Résistance islamique était de protéger le Liban », a indiqué le parti intégriste. « Et son opinion, sur la base de nos discussions, était que la question des armes de la Résistance est liée au règlement (au P-O) et non au secteur des fermes de Chebaa et aux Libanais détenus en Israël », ajoute le parti, citant toujours Nasrallah rapportant des propos de Hariri. « Et tant qu’il n’y aura pas de règlement dans la région, cela signifie que l’état de guerre persiste même s’il n’y a pas de combats sur les fronts », a poursuivi le Hezbollah dans sa mise au point, attribuant toujours ces propos à Hariri. Reprenant des déclarations de Nasrallah mardi à la chaîne al-Manar, la presse avait indiqué que le secrétaire général du Hezbollah avait affirmé que le désarmement de la Résistance était lié à un règlement au Moyen-Orient. « Le Liban est en état de guerre avec Israël et nul ne rend ses armes avant qu’il ne soit mis fin à l’état de guerre », avait déclaré Nasrallah. Pour en revenir aux révélations publiées sur le site Internet des brigades du martyr Ezzeddine al-Kassam, le Hezbollah a financé l’implantation de la première cellule armée du Hamas en Cisjordanie et a formé sur une période de trois ans ses combattants, dont une dizaine ont été capturés ou abattus ultérieurement par Israël. Jasser Barghouti, qui a mis sur pied cette cellule et recruté ses membres, a dépêché ceux-ci au Liban pour « être entraînés par le Hezbollah et revenir avec les fonds nécessaires », indique le site d’al-Kassam. Il ne précise pas si d’autres cellules du Hamas ont été aidées par le mouvement intégriste chiite. Jusqu’à présent, le Hamas avait toujours nié tout lien avec les combattants du Hezbollah. À Gaza, la direction du Hamas a refusé de commenter cette information diffusée sur le site géré par sa branche armée, rapporte Reuters, qui souligne qu’à Jérusalem, le ministère israélien des Affaires étrangères a déclaré ne pas être surpris de cette implication dans les territoires occupés d’un mouvement chiite « téléguidé » par l’Iran. Israël soutient depuis des années que le Hezbollah fournit logistique et argent au Hamas. Mark Regev, porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, a déclaré que l’État juif suivait avec attention depuis un moment l’état des relations entre les deux groupes. « Le Hezbollah cherche à établir une présence dans les territoires palestiniens par procuration », a-t-il dit, en assurant que le mouvement chiite était « téléguidé » lui-même par la République islamique iranienne.
Les brigades du martyr Ezzeddine al-Kassam, la branche militaire du Hamas, a révélé sur son site Internet que certains de ses combattants ont reçu depuis le début de la seconde intifada palestinienne, en septembre 2000, un entraînement et une aide financière du Hezbollah. Le mouvement intégriste chiite, qui n’a pas commenté cette affaire, a publié hier en soirée une mise au point au...