« Les sacrifices que vous avez consentis étaient immenses, a-t-il encore lancé, mais les réalisations aussi étaient immenses. Prenons garde à ne pas les gaspiller (…) Vous avez réalisé la première révolution populaire pacifique du monde arabe. Vous...
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Nassib Lahoud, Michel Pharaon, Boutros Harb, Nayla Tuéni, Atallah, Safadi et Oghassabian À la tribune, l’hommage unanime à Hariri et à la souveraineté du Liban
le 15 février 2006 à 00h00
«Liban d’abord, Liban d’abord, Liban d’abord ! » Le Liban qui ne mourra jamais, a martelé Nassib Lahoud, à son tour de parole.
« Les sacrifices que vous avez consentis étaient immenses, a-t-il encore lancé, mais les réalisations aussi étaient immenses. Prenons garde à ne pas les gaspiller (…) Vous avez réalisé la première révolution populaire pacifique du monde arabe. Vous avez sorti l’armée syrienne du Liban. Vous avez mis fin au régime de la tutelle et de l’hégémonie. Vous avez fait échec au régime sécuritaire et policier. C’est vous qui avez imposé la formation d’une commission d’enquête internationale. »
« Mais le parcours n’est pas fini. Il faut d’abord, maintenant, que le régime syrien reconnaisse définitivement le Liban comme un pays indépendant, souverain, arabe, libre. Qu’on le sache : le Liban ne sera jamais un pays assujetti, ou une province syrienne, ou une des campagnes de Damas. Il faut ensuite que le président de la République, symbole de la violation de la Constitution et l’un des symboles de la tutelle syrienne sur le Liban, s’en aille », ajoute-t-il.
À son tour, Nayla Tuéni, « frêle oiseau de la liberté », devait rendre hommage à Rafic Hariri, aîné d’une série de martyrs dont son père était l’épilogue.
« Tout le monde sait désormais qui a tué ce rêve du Liban qu’était Rafic Hariri, a lancé Michel Pharaon. N’est-ce pas ceux-là mêmes qui, de son vivant, l’ont combattu à mort, puis l’ont éliminé physiquement ? (…) N’est-ce pas ceux-là mêmes qui refusent d’accepter l’existence d’un Liban indépendant (…) Mais le rêve a résisté au crime. Ensemble, nous défendrons jusqu’au bout notre régime démocratique, l’accord de Taëf et la consécration de la modération. »
« Nous sommes là pour dire à nos martyrs que nous n’oublierons pas qu’ils sont morts pour le Liban, et que nous ne trahirons jamais les principes et valeurs pour lesquels ils sont tombés, et que nous ne renierons jamais leurs sacrifices et leur sang versé », a lancé Boutros Harb.
S’adressant à Rafic Hariri, « l’absent présent », le chef du PNL a rappelé : « Ton souci permanent était de tisser pour le Liban une étoffe solide faite des fils entremêlés de toutes les communautés. » « C’est vrai, a-t-il poursuivi, nous n’avons pu faire échec à tous les complots, mais nous nous engageons à poursuivre la marche, coûte que coûte. »
« Face à la sainte colère (…), certains continuent de parier sur le passé, à entraver la marche d’un peuple vers l’indépendance et la liberté, sous des prétextes trompeurs qui sont de moins en moins convaincants », a dit Élias Atallah, au nom de la Gauche démocratique.
Pour sa part, Assaad Harmouche, président de la Jamaa islamiya, a réaffirmé l’engagement de sa formation envers « l’unité nationale et la convivialité », saluant au passage les habitants d’Achrafieh et annonçant, au nombre des présents, une délégation venue de Tripoli, « la ville de Rachid Karamé ».
Les ministres Mohammad Safadi et Jean Oghassabian, l’ancien député Farès Souhaid et, en direct de la capitale française, May Chidiac devaient également apporter leur pierre à cet édifice d’hommages et de prestations d’allégeance
«Liban d’abord, Liban d’abord, Liban d’abord ! » Le Liban qui ne mourra jamais, a martelé Nassib Lahoud, à son tour de parole.
« Les sacrifices que vous avez consentis étaient immenses, a-t-il encore lancé, mais les réalisations aussi étaient immenses. Prenons garde à ne pas les gaspiller (…) Vous avez réalisé la première révolution populaire pacifique du monde arabe. Vous...
« Les sacrifices que vous avez consentis étaient immenses, a-t-il encore lancé, mais les réalisations aussi étaient immenses. Prenons garde à ne pas les gaspiller (…) Vous avez réalisé la première révolution populaire pacifique du monde arabe. Vous...
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