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OMC Mandelson dénonce ceux qui tiennent « en otage » les négociations

Le commissaire européen pour le Commerce Peter Mandelson a nié hier que l’Europe soit responsable du blocage des négociations à l’OMC, accusant certains partenaires de l’Europe « de tenir en otage » les discussions avec des « demandes irréalisables » ou des « offres vides ». « Je ne peux tout simplement pas accepter la situation où l’Europe est accusée de bloquer le cycle de Doha, alors que d’autres, franchement, tiennent les négociations en otage, avec des demandes qui ne sont pas réalisables ou avec des offres qui sont vides en ce qui nous concerne », a déclaré le commissaire européen à la BBC radio. « L’Europe a donné beaucoup dans ces négociations », a assuré M. Mandelson, écartant l’argument américain, selon lequel les concessions de l’UE dans le domaine de l’agriculture équivalent à un beignet de poulet par personne. « Dans le domaine de l’agriculture, nous avons réformé beaucoup plus que d’autres, et dans d’autres secteurs, comme les réductions de taxes sur les importations et l’accès aux marchés, nous avons également offert plus que tout le monde, a-t-il assuré. Si d’autres pays veulent que nous allions encore plus loin, alors ils vont devoir nous donner quelque chose qui nous incitera à le faire. » M. Mandelson a accusé les États-Unis d’avoir une « posture rhétorique » avec des exigences en matière agricole « qu’aucun des autres négociateurs à l’OMC ne soutient ». Dans un discours prononcé hier à Berlin et diffusé à Bruxelles par la Commission européenne, M. Mandelson reprend tous ces arguments et explique qu’il est exclu que l’Europe soit seule à faire de véritables concessions. « Il est hors de question que nous envisagions un nouveau mouvement sur l’agriculture sans avoir une vue beaucoup plus nette du résultat final de la négociation et sans un engagement véritable des autres à ouvrir davantage leurs marchés », dit le commissaire dans ce discours. S’agissant de la nouvelle date limite de la fin avril fixée à Hong Kong pour un accord sur les modalités du cycle, « nous pouvons y arriver si nous le voulons », affirme M. Mandelson dans ce discours. Le cycle de Doha, lancé en 2001 dans la capitale du Qatar, aurait dû s’achever fin 2004. Selon le directeur général de l’OMC Pascal Lamy, en décembre, après la fin des négociations à Hong Kong, 60 % seulement du travail a été accompli.

Le commissaire européen pour le Commerce Peter Mandelson a nié hier que l’Europe soit responsable du blocage des négociations à l’OMC, accusant certains partenaires de l’Europe « de tenir en otage » les discussions avec des « demandes irréalisables » ou des « offres vides ».
« Je ne peux tout simplement pas accepter la situation où l’Europe est accusée de bloquer le cycle de Doha, alors que d’autres, franchement, tiennent les négociations en otage, avec des demandes qui ne sont pas réalisables ou avec des offres qui sont vides en ce qui nous concerne », a déclaré le commissaire européen à la BBC radio.
« L’Europe a donné beaucoup dans ces négociations », a assuré M. Mandelson, écartant l’argument américain, selon lequel les concessions de l’UE dans le domaine de l’agriculture équivalent...