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Assassinat Hariri Hamadé et le « 14 mars » s’interrogent sur le lien entre Jarjoura et les Marada

Les « confessions » du faux témoin syrien Ibrahim Michel Jarjoura ont soulevé la méfiance du ministre des Télécommunications Marwan Hamadé et du « comité de suivi des forces du 14 mars », qui se sont interrogés sur les circonstances douteuses dans lesquelles elles ont été effectuées. Le comité s’est interrogé sur les liens qui existent entre le faux témoin syrien et le courant des Marada de l’ancien ministre Sleimane Frangié. Il s’est demandé surtout pour quelle raison les Marada n’ont pas informé les autorités militaires, civiles ou judiciaires de l’existence de ces aveux filmés, ni avant ni après l’arrestation du faux témoin. De son côté, le ministre Marwan Hamadé a dénoncé l’intention délibérée de discréditer l’enquête, manifestée par les services secrets syriens, et s’est félicité de voir que la justice libanaise a pris de vitesse Jarjoura et l’a incarcéré avant qu’il ne puisse savourer la confusion qui pouvait naître de ses manœuvres. « Jarjoura est venu chez moi comme il s’est rendu chez Sleimane Frangié et chez les personnalités qu’il a citées. Tout le monde lui a conseillé de prendre contact avec la commission d’enquête ou la justice libanaise. En fin de compte, il n’a fait qu’exécuter les consignes de ses maîtres à Damas et de leurs agents au Liban », a affirmé Hamadé. Et d’ajouter : « Après avoir constaté qu’il ne possède pas d’informations, le procureur général de cassation l’a arrêté. Personne ne lui a appris à dire quoi que ce soit. Du reste, Houssam Houssam (un autre faux témoin syrien) est arrêté en Syrie. Pourquoi ? Parce qu’il s’est avéré qu’il est impliqué dans l’assassinat de Georges Haoui. » M. Hamadé a « conseillé » à la station de télévision qui a diffusé le film de la confession de Jarjoura « de chercher ailleurs que dans (sa) direction, de se demander qui a tenté d’induire les enquêteurs en erreur, qui a enregistré cette confession, quand, comment et par quel chemin le film lui est parvenu ». Pour conclure, le ministre a affirmé : « J’ai pitié des services secrets syriens et de leurs agents, de leurs efforts permanents pour fuir l’enquête et par conséquent la vérité, alors qu’elle est claire comme le jour. »
Les « confessions » du faux témoin syrien Ibrahim Michel Jarjoura ont soulevé la méfiance du ministre des Télécommunications Marwan Hamadé et du « comité de suivi des forces du 14 mars », qui se sont interrogés sur les circonstances douteuses dans lesquelles elles ont été effectuées. Le comité s’est interrogé sur les liens qui existent entre le faux témoin syrien et le courant...