Contrairement à l’optimisme affiché la veille par les Européens, Moscou et Pékin sont réticents et refusent que le Conseil de sécurité de l’ONU soit saisi du dossier nucléaire iranien. Parallèlement, l’Iran a proposé à l’UE de reprendre des pourparlers dès demain, mais Londres a aussitôt jugé « vide de sens » cette offre. Dans le même temps, des sources diplomatiques ont indiqué hier qu’une rencontre secrète a eu lieu dimanche entre le chef de l’AIEA, Mohammed el-Baradei, et le négociateur en chef iranien, Ali Larijani, à Vienne pour tenter de sortir de la crise. Soufflant à nouveau le froid et le chaud, l’Iran a menacé de suspendre sa coopération volontaire avec les inspecteurs de l’AIEA s’il est déféré devant le Conseil de sécurité. Par ailleurs, le Premier ministre israélien par intérim, Ehud Olmert, a annoncé qu’Israël ne permettra « en aucun cas » que l’Iran se dote de l’arme nucléaire et œuvrera sur cette question avec l’Europe et les États-Unis. Page 10