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Liban-Palestine - L’auteur de l’agression a été remis par le FPLP-CG à l’armée L’Autorité palestinienne condamne les tirs contre deux employés municipaux de Naamé

L’Autorité palestinienne a condamné mardi, à son tour, l’agression perpétrée lundi contre deux agents de la municipalité de Naamé (littoral du Chouf), atteints par des tirs aux abords de la base du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), dont le quartier général se trouve à Damas. « L’Autorité palestinienne condamne les tirs à Naamé au Liban par les membres d’une faction palestinienne qui ont blessé deux citoyens libanais », a affirmé un communiqué officiel. « L’Autorité palestinienne respecte la souveraineté et les lois du Liban, qui s’appliquent aux Palestiniens présents sur son sol », poursuit le texte. La condamnation de l’Autorité palestinienne s’est ajoutée à celles qui se sont multipliées, au Liban, après l’inqualifiable agression contre les deux agents municipaux, Maroun Yazbeck et Hanna Ghossein, en tournée de perception dans le secteur industriel de la localité, face aux positions palestiniennes. Les deux hommes ont été atteints par les tirs d’un élément armé du FPLP-CG, Mahmoud Mohammed Chatlé (Palestinien), que son commandement a livré aux autorités militaires libanaises. Son dossier a été confié à la justice militaire. Les deux agents municipaux ont été atteints l’un à la poitrine, l’autre à la jambe, après avoir été soumis à une fouille à un barrage palestinien. Le FPLP-CG a reconnu qu’un de ses combattants avait « tiré en direction des pneus de la voiture de la patrouille, car elle s’était éloignée à toute vitesse » après avoir été arrêtée à un avant-poste de sa base. Mais de toute évidence, les tirs ont pris suffisamment de hauteur pour atteindre les occupants du véhicule. Slogans antisyriens et antipalestiniens Les employés municipaux blessés ont été hospitalisés respectivement à l’hôpital des Makassed, à Beyrouth, et à l’hôpital Hammoud, à Saïda, tandis que la population de Naamé et Haret Naamé bloquait la circulation sur l’autoroute du Sud avec des pneus enflammés, pour protester contre l’incident. Ce n’est qu’à grand-peine que les agents des FSI sont parvenus, quelques heures plus tard, à calmer quelque peu les esprits surchauffés et à rouvrir l’artère à la circulation. Des slogans antipalestiniens et antisyriens fusaient de partout, lors de la manifestation. Aux côtés des habitants chrétiens de Naamé, on notait la présence, au cours de la manifestation, de partisans du PSP et du Courant du futur. La nouvelle de l’arrestation de l’élément responsable des tirs a contribué au retour au calme, ainsi que l’intervention des députés Alaeddine Terro et Mohammed Hajjar et les condamnations unanimes de l’incident par les leaders politiques de tous bords. Siniora s’enquiert De La Mecque, où il se trouve pour le pèlerinage de l’Adha, le Premier ministre, Fouad Siniora, a suivi de près les péripéties de l’incident et les réactions populaires qui l’ont suivi, et a donné les instructions nécessaires pour le rétablissement de l’ordre. Le ministre de l’Intérieur s’est chargé de la même mission à partir de Beyrouth. Les réactions politiques à l’incident ont porté presque toutes sur la nécessité de désarmer les Palestiniens en dehors des camps, si ce n’est dans les camps et, en général, de mettre fin aux « îlots de sécurité », terme désignant les zones interdites aux forces de l’ordre libanaises tenues par des groupes palestiniens ou par le Hezbollah. Les anciens chefs de gouvernement, Sélim Hoss et Rachid Solh, ont condamné l’incident et réclamé la disparition des positions palestiniennes armées situées en dehors des camps. Le député et ministre Marwan Hamadé a réclamé la fermeture d’une base « qui ne sert à rien d’autre qu’à créer des troubles dans une région autrement sûre, sur la route littorale stratégique aussi bien pour le Liban-Sud que pour l’accès à la Montagne, située non loin de l’aéroport international Rafic Hariri, offrant par là même des prétextes gratuits à l’ennemi israélien ». Le PNL, la Jamaa islamiya, les ministres Pierre Gemayel et Nayla Moawad, les députés Henri Hélou, Antoine Zahra, Akram Chéhayeb, Waël Abou Faour, Fayçal Daoud, Élias Atallah et Nabil Boustany ont également condamné l’incident.
L’Autorité palestinienne a condamné mardi, à son tour, l’agression perpétrée lundi contre deux agents de la municipalité de Naamé (littoral du Chouf), atteints par des tirs aux abords de la base du Front populaire de libération de la Palestine-Commandement général (FPLP-CG), dont le quartier général se trouve à Damas.
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