Le régime syrien est engagé dans une course contre la montre pour desserrer l’étau qui l’étouffe petit à petit. Alors qu’à Paris, Abdel Halim Khaddam, selon des sources ministérielles, témoignait devant la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, à Damas, le...
Actualités - CHRONOLOGIE
Bouchra et Maher, la sœur et le frère du président syrien, effectuent des contacts discrets à Paris Assad dément avoir menacé Hariri ; Rifaat, l’oncle, se pose en recours
le 07 janvier 2006 à 00h00
Khaddam a témoigné hier devant la commission Mehlis dans la capitale française
Le régime syrien est engagé dans une course contre la montre pour desserrer l’étau qui l’étouffe petit à petit. Alors qu’à Paris, Abdel Halim Khaddam, selon des sources ministérielles, témoignait devant la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, à Damas, le président Bachar el-Assad sortait pour la première fois de son mutisme après les accusations de Khaddam, qu’il a rejetées en vrac. « Je n’ai jamais menacé Hariri. Le but de ces allégations est de lier les menaces à l’assassinat. Personne n’était avec nous la dernière fois que nous nous sommes rencontrés », a-t-il dit dans une interview à paraître aujourd’hui dans le journal égyptien el-Ousbouh. Il a laissé entendre qu’il ne témoignera pas devant la commission de l’ONU car « le président de la République a une immunité internationale » et a accusé son ancien vice-président d’avoir commencé à comploter contre lui bien avant sa démission. Multipliant les déclarations à la presse, ce dernier a annoncé son intention de renverser le régime syrien « qui ne peut pas être réformé » et de fédérer à cette fin les partis de l’opposition. Celle-ci s’est cependant démarquée de lui – tout comme Paris a pris ses distances à son égard d’ailleurs –, le considérant comme « un symbole de la dictature ». Entre-temps, c’est un autre opposant, Rifaat, l’oncle de Bachar el-Assad, qui effectue un nouveau come-back sur la scène politique, affirmant – au moment où Bouchra et Maher, la sœur et le frère du président, étaient engagés dans une campagne diplomatique en France pour éviter l’isolement du régime – son intention de retourner en Syrie. « Rifaat el-Assad représente le véritable espoir (...) pour sauver le pays », dit-il dans un communiqué adressé au peuple syrien.
Pour un vieux routier de la diplomatie française, « un changement à Damas coûterait 200 millions de dollars, mais il faut des troupes sur place. Khaddam a le budget qu’il faut, mais Rifaat a l’argent et les hommes ».
Khaddam a témoigné hier devant la commission Mehlis dans la capitale française
Le régime syrien est engagé dans une course contre la montre pour desserrer l’étau qui l’étouffe petit à petit. Alors qu’à Paris, Abdel Halim Khaddam, selon des sources ministérielles, témoignait devant la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, à Damas, le...
Le régime syrien est engagé dans une course contre la montre pour desserrer l’étau qui l’étouffe petit à petit. Alors qu’à Paris, Abdel Halim Khaddam, selon des sources ministérielles, témoignait devant la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, à Damas, le...
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