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Le ministre des AE s’entretient avec le représentant personnel de Kofi Annan au Liban La situation au Liban-Sud peut dégénérer au moindre incident, indique le commandant en chef de la Finul
le 06 janvier 2006 à 00h00
«La situation au Liban-Sud est tendue. Elle peut dégénérer rapidement, devenir dangereuse, à la moindre provocation. Le moindre incident peut mettre le feu aux poudres. » C’est ce qu’a indiqué hier le commandant en chef de la Finul, Alain Pellegrini, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Faouzi Salloukh. Ce dernier s’est également entretenu, notamment en présence du directeur général du ministère des Affaires étrangères par intérim, Boutros Assaker, avec le représentant du secrétaire général de l’ONU pour le Liban, Geir Pedersen.
Lors de la rencontre entre MM. Salloukh et Pedersen, c’est notamment la situation à Ghajar, après la décision israélienne de renoncer à son plan consistant à diviser le village en deux, qui a été discutée.
Dans un entretien avec les journalistes, le représentant du secrétaire général de l’ONU, qui a qualifié de « contribution positive » cette décision israélienne, a évoqué la situation de la ligne bleue. Il a souligné l’importance de préserver le calme, du côté israélien, et de rester loin des activités militaires, du côté libanais.
Concernant l’identité des lanceurs de roquettes vers le nord d’Israël, il a indiqué que ce dossier n’a pas été discuté lors de la réunion.
Pour en revenir à la déclaration du général Pellegrini, ce dernier a encore souligné, à sa sortie du palais Bustros, que la Finul n’a pas encore identifié la partie qui a lancé les roquettes vers le nord d’Israël. « Nous tendons à croire, a-t-il dit, que des Palestiniens présents dans la région sont responsables de cette affaire », sans pour autant préciser à quelles factions ils appartiennent.
Interrogé sur la situation à Ghajar, le général Pellegrini a indiqué que la réunion avec le ministre des Affaires étrangères était prévue avant la décision israélienne au sujet de la localité en question.
Concernant la reconduction du mandat de la Finul, prévue en janvier prochain, le général Pellegrini a indiqué que les négociations ont commencé dans ce cadre et que ce dossier relève du Conseil de sécurité.
«La situation au Liban-Sud est tendue. Elle peut dégénérer rapidement, devenir dangereuse, à la moindre provocation. Le moindre incident peut mettre le feu aux poudres. » C’est ce qu’a indiqué hier le commandant en chef de la Finul, Alain Pellegrini, à l’issue d’une rencontre avec le ministre des Affaires étrangères, Faouzi Salloukh. Ce dernier s’est également entretenu,...
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