Rechercher
Rechercher

Actualités

Harb menace d’une motion de censure

Par ailleurs, dans un communiqué qu’il a fait paraître hier, M. Boutros Harb, qui se trouve actuellement en visite privée en Europe, a appelé le gouvernement à nommer les membres du Conseil supérieur de la magistrature, en remplacement de ceux dont le mandat avait récemment expiré, afin qu’un juge d’instruction près la Cour de justice puisse être nommé dans l’affaire de l’assassinat du député Gebran Tuéni. Il a menacé l’équipe Siniora de l’interpeller à ce sujet devant la Chambre et de lui demander de poser la question de confiance si aucune suite n’est donnée à sa requête. « En dépit de toutes les démarches que nous avons effectuées auprès du chef du gouvernement, du ministre de la Justice et du procureur général près la Cour de cassation, (…) le différend autour de la composition du CSM se poursuit, ce qui empêche la nomination d’un juge d’instruction. Dans le même temps, ce retard empêche la partie plaignante, notamment M. Ghassan Tuéni, ainsi que tous les héritiers d’engager des poursuites contre les criminels », a déclaré M. Harb, soulignant que le tribunal militaire n’est plus habilité à suivre cette affaire du moment qu’elle a été déférée devant la Cour de justice. Tout en affirmant comprendre la situation politique du pays, M. Harb a jugé inadmissible que « les susceptibilités personnelles qui bloquent le dossier des nominations au sein du CSM atteignent un point tel qu’ils vont permettre aux assassins de Gebran Tuéni de fuir et d’échapper aux sanctions ». « Chaque jour de retard dans une affaire criminelle, a-t-il ajouté, contribue à effacer les indices du crime et à brouiller l’enquête. » M. Harb a invité le gouvernement à assumer ses responsabilités et à nommer les membres du CSM sous peine de lui adresser une interpellation via le bureau de la Chambre et de lui demander de poser la question de confiance.
Par ailleurs, dans un communiqué qu’il a fait paraître hier, M. Boutros Harb, qui se trouve actuellement en visite privée en Europe, a appelé le gouvernement à nommer les membres du Conseil supérieur de la magistrature, en remplacement de ceux dont le mandat avait récemment expiré, afin qu’un juge d’instruction près la Cour de justice puisse être nommé dans l’affaire de...