L’euro était en léger recul en ce début d’année face au dollar dans des marchés calmes en l’absence d’indicateurs économiques, et en raison de la fermeture des places de Tokyo, Londres et New York au lendemain de la Saint-Sylvestre. Le différentiel de taux entre les États-Unis et la zone euro, qui était à l’origine de l’appréciation du billet vert de 14,65 % en 2005 contre la monnaie unique européenne, continuait à œuvrer toujours en faveur du dollar. À cet égard, les opérateurs semblent miser toujours sur un nouveau relèvement du principal taux directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed) de 4,25 % actuellement, à 4,50 % lors de la réunion de son comité de politique monétaire le 31 janvier, pour racheter le dollar. Le rebond du billet vert ne devrait donc pas prendre fin, selon eux, même après le relèvement très possible par la Banque centrale européenne (BCE) de son principal taux directeur à plus de 2,25 % actuellement, dans la mesure où les taux en zone euro ne pourraient pas dépasser dans le meilleur des cas le seuil de 3 %. La réduction du différentiel des taux entre États-Unis et zone euro devrait donc rester à l’actif du dollar, d’autant que les investisseurs ne semblent plus s’intéresser beaucoup aux déficits structurels américains. En outre, les haussiers sur le dollar semblent aussi anticiper un bon indice industriel ISM pour décembre des directeurs d’achat aux États-Unis, attendu aujourd’hui. La publication, demain, des minutes de la dernière réunion de la Fed, le 13 décembre, au courant de laquelle elle avait procédé au relèvement de son principal taux directeur de 4,00 % à 4,25 %, devrait aussi apporter quelque chose de nouveau en faveur du dollar, indique-t-on dans les milieux cambistes. Il en est de même des anticipations de bons chiffres des commandes industrielles et des ventes de détail aux Etats-Unis, ainsi que les chiffres du chômage américain en décembre, qui doivent être publiés tous au courant de la semaine. Dans ce contexte, il n’est guère surprenant que le dollar reste généralement bien entouré en ce début d’année. L’euro ne tardait pas à en souffrir sur les quelques places européennes ouvertes, se négociant à Paris sur un ton toujours vulnérable à 1,1815 $ contre 1,1845 $ vendredi dernier à New York, en nouvelle baisse de 0,25 %.
Solidere commence l’année en force
Les marchés européens, qui ont chômé comme Wall Street pour la fin 2005, ayant ouvert hier, ont entamé la nouvelle année sur une note positive. Ils ont été soutenus par les valeurs de la distribution et des grands magasins (Carrefour et Métro) sur de bons achats entre Noël et le nouvel an, après trois années consécutives de baisse. Les valeurs automobiles ont été également recherchées après que le Comité des constructeurs français d’automobiles eut fait savoir hier dans un communiqué que les ventes de voitures neuves ont progressé en France de 2,7 % en 2005 comparé à 2004. Enfin, les valeurs de l’énergie étaient aussi bien entourées dans un contexte de renchérissement du brut.
À la Bourse de Beyrouth, Solidere a bien commencé l’année aussi sur des achats à bon compte. Ses actions A et B sont remontées de 17,98 $ à 18,61 $ (+3,50 %) et à 18,50 $ (+2,89 %) respectivement.
Élie KAHWAGI
L’euro était en léger recul en ce début d’année face au dollar dans des marchés calmes en l’absence d’indicateurs économiques, et en raison de la fermeture des places de Tokyo, Londres et New York au lendemain de la Saint-Sylvestre. Le différentiel de taux entre les États-Unis et la zone euro, qui était à l’origine de l’appréciation du billet vert de 14,65 % en 2005 contre la monnaie unique européenne, continuait à œuvrer toujours en faveur du dollar. À cet égard, les opérateurs semblent miser toujours sur un nouveau relèvement du principal taux directeur de la Réserve fédérale américaine (Fed) de 4,25 % actuellement, à 4,50 % lors de la réunion de son comité de politique monétaire le 31 janvier, pour racheter le dollar. Le rebond du billet vert ne devrait donc pas prendre fin, selon eux, même...