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ASSASSINAT HARIRI - Brammertz officiellement nommé à la tête de la commission d’enquête Damas plaide pour un « protocole de collaboration », Washington lui oppose une fin de non-recevoir
le 29 décembre 2005 à 00h00
Les tractations politiques en vue d’un règlement de la crise gouvernementale se sont ralenties, en attendant de redémarrer après le Nouvel An. Mais une solution dans un proche avenir semble difficile, si l’on tient compte des propos tenus hier sur le plateau de la chaîne satellitaire ANB par le ministre des Télécommunications, Marwan Hamadé, qui a sans ambages accusé Damas de manœuvrer à travers ses alliés locaux pour rétablir sournoisement son hégémonie sur le pays. C’est dans ce contexte de pressions qu’il faut situer la déclaration du ministre syrien des Affaires étrangères, Farouk el-Chareh, qui a lié une délimitation des frontières avec le Liban, ainsi que l’ouverture d’une ambassade de Syrie à Beyrouth, à une normalisation préalable des relations entre les deux pays voisins.
Au moment où le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, nommait officiellement le juge belge, Serge Brammertz, à la tête de la commission internationale d’enquête sur l’assassinat de Rafic Hariri, M. Chareh s’est dit favorable à la signature avec lui d’un protocole de collaboration. Une idée qui a été immédiatement rejetée par Washington pour qui une pleine collaboration de la Syrie à l’enquête « n’est pas négociable ». « C’est le président de la commission d’enquête qui doit déterminer ce qu’il veut et ce dont il a besoin. Pas les Syriens », ont estimé les États-Unis.
Les tractations politiques en vue d’un règlement de la crise gouvernementale se sont ralenties, en attendant de redémarrer après le Nouvel An. Mais une solution dans un proche avenir semble difficile, si l’on tient compte des propos tenus hier sur le plateau de la chaîne satellitaire ANB par le ministre des Télécommunications, Marwan Hamadé, qui a sans ambages accusé Damas de...
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