Rappelant que le Bristol ...
Actualités - CHRONOLOGIE
Réunion élargie aujourd’hui de l’Alliance du Bristol à la Chambre L’Alliance du 14 mars accuse la Syrie d’assassiner les Libanais et leurs leaders
le 28 décembre 2005 à 00h00
Le comité parlementaire issu de l’Alliance du 14 mars tiendra une réunion aujourd’hui mercredi à 10h30 à la Chambre pour poser les règles du dialogue qui aura lieu avec le mouvement Amal, le Hezbollah et le CPL, conformément au communiqué publié à l’issue de la dernière réunion du Bristol. Un dialogue qui débutera en principe la semaine prochaine.
Rappelant que le Bristol s’était clairement engagé dès 2004 à protéger la Résistance, l’Alliance du 14 mars a appelé « toutes les composantes politiques et nationales à se solidariser avec le peuple libanais et les leaders politiques qui sont victimes d’une guerre terroriste organisée par les restes du régime sécuritaire libano-syrien », a-t-il poursuivi.
« Les forces du 14 mars expriment leur crainte profonde face aux appels qui circulent pour que l’on occulte le responsable des crimes, sous prétexte qu’il faut attendre les résultats de l’enquête internationale. Ou encore pour que l’on se focalise à tort sur l’ennemi israélien sous prétexte qu’il est le premier bénéficiaire de ces crimes, dans une tentative déplorable de recouvrer le slogan “priorité absolue à la confrontation”, qui est responsable de toutes les défaites arabes », a noté l’Alliance du 14 mars. D’autant que la Syrie, le régime sécuritaire libano-syrien et les chefs des SR proches de Baabda ont clairement été mis en cause dans le rapport Mehlis.
L’Alliance du 14 mars a par ailleurs déploré que la réponse à l’appel au dialogue du Bristol soit venue « sous la forme d’une tentative de retour à la période pré-14 mars, en tentant de redorer le blason des symboles et des instruments du régime sécuritaire ». « Cela a pour résultat de saboter les chances du dialogue sérieux et d’impliquer la Résistance là où elle n’a pas lieu d’être, en redonnant de la légitimité à ces symboles. Et, partant, il y a là un risque de désagrégation du consensus national sur la Résistance, dont le responsable est d’abord le Hezbollah. Nous appelons à nouveau (le Hezbollah) à se dégager de cette situation, qui menace les acquis nationaux réalisés », a poursuivi le Bristol.
L’Alliance du 14 mars a enfin démonté une à une les questions que l’alliance chiite pose généralement lorsqu’elle essaye de montrer qu’il existe chez la majorité parlementaire une « volonté de substituer une tutelle à une autre ». « Si les résolutions 1595, 1636 et 1644 sont une internationalisation de la situation libanaise, qu’en est-il de la 425, des arrangements d’avril 1996 et de l’échange des prisonniers ? » s’est-elle interrogée. « La Syrie a-t-elle le droit de mendier un marché avec les États-Unis pour recouvrer son hégémonie sur le Liban – et elle mérite pour cela des compliments et de la solidarité – alors qu’on s’en prend au peuple libanais parce qu’il a eu recours au Conseil de sécurité afin de se protéger et de protéger ses leaders du terrorisme organisé ? » a-t-elle poursuivi. « L’objectif est-il de pousser le Liban vers une confrontation suicidaire avec le Conseil de sécurité, pour rendre service à un régime qui persiste à tuer les Libanais et leurs leaders, alors qu’on occulte sciemment la formule du tracé des frontières des fermes de Chebaa que nous proposons, pour éliminer la contradiction qui existe entre le droit du Liban à la résistance pour la libération de son territoire et la communauté internationale ? » a ajouté le communiqué, en appelant une fois de plus à un dialogue national.
Le comité parlementaire issu de l’Alliance du 14 mars tiendra une réunion aujourd’hui mercredi à 10h30 à la Chambre pour poser les règles du dialogue qui aura lieu avec le mouvement Amal, le Hezbollah et le CPL, conformément au communiqué publié à l’issue de la dernière réunion du Bristol. Un dialogue qui débutera en principe la semaine prochaine.
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