« D’un point de vue à la fois technique et légal, nous avons toutes les raisons de couper les fournitures de gaz aux consommateurs ukrainiens à...
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Gazprom menace de couper ses livraisons aux Ukrainiens le 1er janvier Conflit gazier : Kiev et Moscou campent sur leurs positions
le 27 décembre 2005 à 00h00
Moscou et Kiev campaient sur leurs positions hier dans la guerre des nerfs qui les oppose sur le prix du gaz, le géant gazier russe Gazprom ayant réitéré sa menace de couper ses livraisons de gaz aux Ukrainiens le 1er janvier, dans six jours.
« D’un point de vue à la fois technique et légal, nous avons toutes les raisons de couper les fournitures de gaz aux consommateurs ukrainiens à partir du 1er janvier », a averti Serguei Kouprianov, un porte-parole de Gazprom, dans une déclaration à la télévision russe. Gazprom, monopole d’État, exige que l’Ukraine accepte d’ici à la fin de l’année un nouveau contrat prévoyant une multiplication par quatre des tarifs des livraisons de gaz, des conditions rejetées par Kiev qui souhaite une augmentation graduelle des prix, étalée sur plusieurs années.
Une position rappelée lundi par le Premier ministre ukrainien Iouri Ekhanourov qui compte même demander au président russe Vladimir Poutine, en tant que président de la CEI (Communauté des États indépendant, 12 ex-républiques soviétiques) de l’aider à résoudre ce différend. M. Ekhanourov a souligné que l’Ukraine adresserait formellement cette requête au président Poutine prochainement.
L’Ukraine et la Russie s’affrontent depuis des semaines au sujet des augmentations de tarifs réclamées Gazprom, qui veut passer dès le 1er janvier à un tarif de 220-230 dollars les 1 000 m3 contre 50 dollars facturés actuellement.
Kiev fait valoir qu’une augmentation aussi forte et brutale porterait un coup fatal à son économie déjà fragile. Des experts à Kiev estiment que l’augmentation du prix du gaz réclamée par Gazprom est dictée par des considérations politiques, la Russie tentant ainsi d’aider le camp qui lui est plutôt favorable avant les législatives de mars, ce que Moscou dément.
Le président du Parlement ukrainien, Volodymyr Lytvyne, a estimé hier que Kiev et Moscou avaient peu de chance de parvenir à régler leur conflit sur le gaz avant les élections ukrainiennes.
L’Ukraine a pris quelques distances avec la CEI, une organisation créée en 1991 après la dislocation de l’URSS et dominée par Moscou, après la « révolution orange » de 2004 qui a porté au pouvoir un gouvernement pro-occidental.
Le chef de la diplomatie ukrainienne Boris Tarassiouk a mis en doute il y a à peine quelques jours « l’avenir même » de la CEI.
Moscou et Kiev campaient sur leurs positions hier dans la guerre des nerfs qui les oppose sur le prix du gaz, le géant gazier russe Gazprom ayant réitéré sa menace de couper ses livraisons de gaz aux Ukrainiens le 1er janvier, dans six jours.
« D’un point de vue à la fois technique et légal, nous avons toutes les raisons de couper les fournitures de gaz aux consommateurs ukrainiens à...
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