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Berry : « Le dialogue avance à pas lents »

Le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a reçu hier à Aïn el-Tiné une délégation du Conseil national de l’audiovisuel sous la présidence de M. Abdel Hadi Mahfouz, a estimé que le processus de dialogue national qu’il a initié « avance lentement ». Cependant, des sources proches de Aïn el-Tiné précisaient que la question du retour des ministres chiites au gouvernement était sur le point d’être résolue. Quoi qu’il en soit, M. Berry a exposé les motifs qui l’ont conduit à initier le dialogue, estimant qu’au Liban, certains sont aujourd’hui « pour la Résistance et contre la vérité », et d’autres « pour la vérité et contre la Résistance ». « Il y a certains qui voient malheureusement Israël dans la Syrie », a-t-il ajouté. « La situation impose une telle initiative, parce que nul ne sait quel sera le jeu des nations, qui sont loin d’être une association caritative. Il existe une chance pour le Liban dont nous pouvons tirer profit, mais pour cela il faut qu’il y ait quelqu’un pour en profiter. Mon discours s’adresse au 8 mars et au 14 mars. La vérité n’apparaîtra que si le peuple libanais reste solidaire, et la Résistance n’aura de pérennité que tant que le peuple libanais restera solidaire », a-t-il ajouté. « Concernant la Syrie, je n’ai entendu personne au Liban dire qu’il ne veut pas la souveraineté et l’indépendance du pays. J’attire par ailleurs l’attention sur le fait que j’ai été le premier à évoquer l’échange d’ambassadeurs entre le Liban et la Syrie à deux occasions différentes », a noté le président de la Chambre. M. Berry a résumé les trois grands titres du dialogue à la vérité sur les assassinats politiques et tous les thèmes qui y sont rattachés (tribunal international, commission d’enquête), la résolution 1559 et ses ramifications (la question des fermes de Chebaa, le tracé des frontières), et les relations avec la Syrie, en fonction de l’équation suivante : « Le Liban ne doit pas être gouverné, ni par Damas ni contre Damas. » « Le Liban n’a pas intérêt à ce que les accords libano-syriens soient révisés. Mais s’ils le veulent, il n’y a aucun problème », a-t-il ajouté, précisant qu’il était impossible de régler les deux premiers problèmes sans régler le troisième. Il convient de signaler que M. Berry a par ailleurs porté plainte devant les tribunaux au nom de la Chambre des députés dans l’affaire de l’assassinat de Gebran Tuéni.
Le président de la Chambre, Nabih Berry, qui a reçu hier à Aïn el-Tiné une délégation du Conseil national de l’audiovisuel sous la présidence de M. Abdel Hadi Mahfouz, a estimé que le processus de dialogue national qu’il a initié « avance lentement ». Cependant, des sources proches de Aïn el-Tiné précisaient que la question du retour des ministres chiites au gouvernement était...