«Les relations libano-syriennes doivent être les meilleures possibles (…). S’il existe des lacunes quelconques à ce niveau, la solution est de recourir au dialogue et de mettre l’accent sur les dénominateurs communs entre les deux pays. » C’est ce qu’a affirmé hier le président de la République, le général Émile Lahoud. Ce dernier s’exprimait devant le vice-président iranien, Mohammed Hussein Dahkane, avec lequel il s’est entretenu à Baabda. Le chef de l’État a indiqué devant son visiteur que « les crimes qui ont été perpétrés dans le pays durant les derniers mois, à commencer par la tentative d’assassinat de Rafic Hariri jusqu’à celui du député Gebran Tuéni, ont profité aux ennemis du Liban et à leur tête Israël », rappelant l’attachement du Liban à faire la lumière sur les commanditaires. Et de poursuivre : « Les pressions extérieures qui s’exercent sur le Liban visent à saper son unité nationale, et à le pousser vers des choix qui sont en contradiction avec les choix nationaux et stratégiques qu’il avait faits par le passé et qui lui ont valu plusieurs réalisations », a ajouté le chef de l’État. M. Lahoud a en outre souligné que « les Libanais sont capables de préserver leur unité et leur solidarité, et de faire face aux pressions. Ils ne commettront certainement plus les mêmes erreurs que par le passé», a-t-il dit. Il a réitéré l’attachement des Libanais à la légalité internationale, notamment « aux résolutions en relation avec la crise du Proche-Orient et du droit des Palestiniens au retour dans leur pays ».