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Actualités - CHRONOLOGIE

Le processus de réorganisation du service de sécurité nécessite encore du temps, indique Sabeh

«Nous ne nous dérobons pas à nos responsabilités et nous n’économiserons pas les efforts pour rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. » C’est ce qu’a affirmé hier le directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, dans un mot qu’il a prononcé au nom du ministre de l’Intérieur, Hassan Sabeh, au cours de la cérémonie inaugurale du congrès sur « La sécurité touristique et son interaction avec les efforts de sécurité générale », dont les travaux se poursuivront aujourd’hui, à l’hôtel Crown Plaza, à Hamra. Reconnaissant implicitement que les autorités concernées n’ont toujours pas les moyens d’assurer la sécurité dans le pays, M. Rifi a souligné que « le processus de réorganisation du service de sécurité nécessite un temps supplémentaire pour assurer les équipements et les matériels nécessaires afin de renforcer les capacités à mettre un terme à toutes ces tentatives criminelles ». Au Liban, « il n’est pas possible d’évoquer uniquement la sécurité touristique », a noté le général Rifi, « puisque nous ne pouvons pas ignorer la situation sécuritaire que nous vivons » avec la série noire des « attentats criminels ». Rappelant que depuis plus d’un an, « la scène libanaise est toujours le théâtre de crimes politiques », le général Rifi a indiqué que « les explosions et les crimes terroristes qui se sont succédé au Liban ont eu un impact négatif sur divers aspects », englobant, en plus de « la sécurité de la population », les « secteurs économiques et touristiques », ainsi que les « secteurs de développement ». De son côté, le ministre du Tourisme, Joe Sarkis, a affirmé qu’il est « certain que les messages piégés qui ont atteint des penseurs et des hommes de lettres libres ne sont que des tentatives désespérées d’étouffer notre volonté de vivre ». « Toute stratégie qui vise le développement doit prévoir un programme précis visant à renforcer la stabilité et la sécurité et à contrôler la situation générale dans le pays », a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité « d’activer les moyens de protéger et de surveiller les visiteurs des différentes nationalités ». Et M. Sarkis de souligner que « les mesures sécuritaires visent à protéger le touriste et à protéger, par conséquent, la destination touristique et non pas à étouffer les libertés et réprimer les démocraties ». Organisé par le Conseil des ministres arabes, en collaboration avec les ministères de l’Intérieur et du Tourisme, le coup d’envoi des travaux du congrès a été donné en présence, notamment, de nombreux responsables de services de sécurité touristique au Liban, en Jordanie, en Arabie saoudite, au Koweït, aux Émirats arabes unis, en Tunisie, au Soudan, en Irak, au Qatar, en Égypte, au Maroc, au Yémen et en Syrie.
«Nous ne nous dérobons pas à nos responsabilités et nous n’économiserons pas les efforts pour rétablir la sécurité et la stabilité dans le pays. » C’est ce qu’a affirmé hier le directeur général des Forces de sécurité intérieure, le général Achraf Rifi, dans un mot qu’il a prononcé au nom du ministre de l’Intérieur, Hassan Sabeh, au cours de la cérémonie inaugurale du congrès sur « La sécurité touristique et son interaction avec les efforts de sécurité générale », dont les travaux se poursuivront aujourd’hui, à l’hôtel Crown Plaza, à Hamra.
Reconnaissant implicitement que les autorités concernées n’ont toujours pas les moyens d’assurer la sécurité dans le pays, M. Rifi a souligné que « le processus de réorganisation du service de sécurité nécessite un temps supplémentaire...