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Le chef du CPL affirme que sa vie est en danger Aoun : Le gouvernement doit initier le dialogue ou démissionner

Le chef du CPL, le général Michel Aoun, a répondu hier à l’initiative d’ouverture du député Walid Joumblatt, affirmant qu’« il n’y a aucun problème à poser le problème sur la forme », mais que « les événements ont dépassé le contexte de la présidence de la République », et qu’il est désormais nécessaire « de voir comment unir le pays et le gouvernement actuel ». Le député, qui a présidé une réunion de son bloc parlementaire, a également répondu favorablement à l’appel au dialogue du Bristol, précisant qu’il est « prêt à dialoguer avec tout le monde », mais que « le dialogue national ne saurait être bilatéral ». « Toutes les parties devraient être présentes à la table de dialogue, pour que l’on puisse déterminer quels sont les fondements de la nation à laquelle nous aspirons, et elles doivent pouvoir s’engager librement et immédiatement, sans en référer à une tierce partie qui ne serait pas présente au dialogue », a souligné Michel Aoun. Le député a appelé le gouvernement à initier ce dialogue, estimant que les institutions, c’est-à-dire le Conseil des ministres et la Chambre, devaient servir de cadre à cet effet. « Nous sommes déterminés à ce que ce dialogue ait lieu. Si le cabinet ou la Chambre ne fixent pas, d’ici à une semaine, la date de ce dialogue, nous appellerons à la démission du gouvernement, dont nous serons alors le plus grand adversaire », a-t-il ajouté, estimant que le président de la Chambre avait le devoir de contribuer à la mise en place du dialogue. Le général a par ailleurs exprimé à nouveau ses positions sur la question de la sécurité dans le pays, estimant qu’une commission pour la sécurité devait être créée, avec pour mission de surveiller l’action du Conseil national de sécurité et des services de sécurité. Évoquant l’existence d’une liste, dont il a eu une copie, et qui inclut entre autres son propre nom au côté de celui du patriarche au rang des personnalités à abattre, Michel Aoun a mis le gouvernement devant ses responsabilités sur le plan sécuritaire. Il a également mis en garde contre le climat fiévreux dans la rue, faisant assumer à la classe politique la responsabilité des clivages qui portent atteinte à l’unité nationale. « Je défends le Liban pour préserver son unité nationale et pour qu’il ne soit pas un instrument de lutte dans les conflits régionaux, qui sont plus grands que ce pays. J’appelle les parties locales à respecter ces deux principes. Sinon toute aide extérieure ne nous servira à rien et nous resterons divisés. Toute ingérence extérieure servant les intérêts étrangers frappera les Libanais, se répercutera sur leurs intérêts (…). Si vous souhaitez le salut de votre pays, aucun État ne peut vous faire face. Il faut avoir la volonté, sinon nous mourrons l’un après l’autre, et nul ne nous viendra en aide », a-t-il ajouté.

Le chef du CPL, le général Michel Aoun, a répondu hier à l’initiative d’ouverture du député Walid Joumblatt, affirmant qu’« il n’y a aucun problème à poser le problème sur la forme », mais que « les événements ont dépassé le contexte de la présidence de la République », et qu’il est désormais nécessaire « de voir comment unir le pays et le gouvernement actuel ».
Le député, qui a présidé une réunion de son bloc parlementaire, a également répondu favorablement à l’appel au dialogue du Bristol, précisant qu’il est « prêt à dialoguer avec tout le monde », mais que « le dialogue national ne saurait être bilatéral ». « Toutes les parties devraient être présentes à la table de dialogue, pour que l’on puisse déterminer quels sont les fondements de la nation à laquelle nous...