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Hamadé fait état de l’acquisition par la garde présidentielle d’appareils pour les écoutes illégales, Baabda dément et contre-attaque Le gouvernement tente de calmer le jeu, mais le nœud chiite reste entier

C’est par leur absence que les ministres du 8 mars ont brillé hier en Conseil des ministres. Leur politique de la chaise vide a été au centre des débats, notamment après le durcissement de ton chiite vis-à-vis de la majorité à travers le communiqué du Conseil supérieur chiite, qui a notamment rejeté « l’unilatéralisme dans la prise de décision nationale », et qui s’est attiré une réponse du chef des FL, Samir Geagea. Cependant, les ministres du 14 mars ont mis l’accent sur leur volonté de faire primer l’esprit de convivialité et de poursuivre leurs contacts avec les absents dans les jours qui viennent pour les inciter à revenir siéger au gouvernement. Dans ce sens, le gouvernement s’est engagé formellement à relancer l’enquête sur l’affaire de la disparition de l’imam Moussa Sadr. Mais il reste que, pour l’instant, c’est bien un sentiment d’impasse qui continue de prévaloir au niveau institutionnel national. L’affaire de l’assassinat de Gebran Tuéni, qui a été déférée devant la cour de justice, a également occupé une partie importante de la séance. Des doigts accusateurs ont été pointés vers les partis prosyriens dans le cycle d’attentats qui secoue le pays, alors que Marwan Hamadé a relancé l’affaire des écoutes illégales, accusant la garde républicaine d’avoir fait l’acquisition de nouveaux appareils à cette fin.
C’est par leur absence que les ministres du 8 mars ont brillé hier en Conseil des ministres.
Leur politique de la chaise vide a été au centre des débats, notamment après le durcissement de ton chiite vis-à-vis de la majorité à travers le communiqué du Conseil supérieur chiite, qui a notamment rejeté « l’unilatéralisme dans la prise de décision nationale », et qui s’est...