Actualités - CHRONOLOGIE
JO - Alberto Tomba pressenti pour être le dernier relayeur La flamme est arrivée à Rome pour allumer l’esprit olympique en Italie
le 08 décembre 2005 à 00h00
La flamme olympique est arrivée hier à Rome, première étape d’un long périple ponctué de cérémonies dans la péninsule italienne avant de gagner Turin pour la cérémonie officielle d’ouverture des Jeux d’hiver le 10 février. Embarquée à bord d’un avion militaire italien à Athènes, la flamme est arrivée à Rome en fin de matinée, portée par le président du Comité organisateur des Jeux, Valentino Castellani, à qui elle a été confiée.
Cela donne le coup d’envoi d’une série de cérémonies dont les autorités italiennes espèrent qu’elles vont déclencher l’interêt de leur compatriotes pour ces XXes Jeux d’hiver.
« Dans un monde surmédiatisé, les Jeux ne peuvent l’être que quand ils arrivent, pas trois ou quatre mois avant. L’heure de l’Italie arrive avec la flamme, le pays va alors être en première ligne », avait souligné le 30 novembre le président de la commission de coordination du CIO, le Français Jean-Claude Killy, lors d’une visite des installations olympiques à Turin.
Présidence
Valentino Castellani avait pour sa part estimé que l’arrivée de la flamme donnerait un coup d’accélérateur aux ventes de billets en Italie. À deux mois des Jeux, 540 000 billets seulement ont été vendus sur plus d’un million.
L’appareil transportant la flamme s’est posé sur l’aéroport militaire de Ciampino, à 15 km de Rome. Lorsqu’elle est sortie de l’avion, elle a été saluée par la fanfare de l’armée de l’air, qui a ensuite joué l’hymne olympique.
Sous escorte policière, elle a ensuite été conduite au palais du Quirinale, siège de la présidence de la République. Elle a été remise au secrétaire général à la présidence, Gaetano Gifuni, représentant le président Carlo Azeglio Ciampi, en déplacement à Milan pour la soirée inaugurale de la saison théâtrale à la Scala.
La flamme a été délicatement placée sur un coussin blanc au beau milieu de la salle « Delle Vetrate » qui surplombe la cour d’honneur du palais, où elle restera, étroitement surveillée, jusqu’à jeudi matin.
Le président Ciampi, de retour de Milan, la remettra alors au cours d’une brève cérémonie au premier relayeur, Stefano Baldini, champion olympique du marathon 2004 à Athènes, qui l’emmènera place Saint-Pierre pour recevoir la bénédiction du pape Benoît XVI.
Totti et Di Canio
Après la bénédiction papale, la flamme effectuera un vaste tour de la capitale puis sera confiée au maire de Rome, Walter Veltroni, au Campidoglio (hôtel de ville) où elle passera sa deuxième nuit romaine, avant son départ demain pour la seconde partie de son relais.
Pendant 64 jours, la flamme, portée par 10 001 relayeurs, va parcourir 11 300 kilomètres, traverser 104 villes italiennes et faire des incursions en Autriche, en Slovénie, en Suisse, à Saint-Marin et en France, dans les villes olympiques de Grenoble (1968) et d’Albertville (1992), avant de gagner Turin et embraser la vasque au cours de la cérémonie d’ouverture des XXes Jeux d’hiver, le 10 février.
Durant ce périple, la flamme sera portée par de nombreux sportifs.
Beaucoup de footballeurs, le sport roi de la péninsule, vont la brandir.
Les deux premiers seront Francesco Totti et Paolo Di Canio, capitaines des équipes rivales de la capitale, l’AS Rome et la Lazio.
Seul le nom du dernier relayeur, qui allumera la vasque, reste pour l’instant secret.
Un nom revient toutefois avec insistance : celui d’Alberto Tomba, l’ancien champion olympique et du monde de ski alpin et gloire du sport italien.
La flamme olympique est arrivée hier à Rome, première étape d’un long périple ponctué de cérémonies dans la péninsule italienne avant de gagner Turin pour la cérémonie officielle d’ouverture des Jeux d’hiver le 10 février. Embarquée à bord d’un avion militaire italien à Athènes, la flamme est arrivée à Rome en fin de matinée, portée par le président du Comité...
Les plus commentés
Qui sont les ministres du gouvernement de Nawaf Salam ?
La famille d’un Libanais juif, enlevé en 1984, en appelle à Israël pour connaître son sort
Nawaf Salam fait le pari de la troisième voie