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IRAK- Le président américain déplore la corruption à tous les niveaux Bush : La reconstruction ne se déroule pas comme nous l’aurions espéré

Le président américain George W. Bush a admis hier que la reconstruction en Irak n’allait pas aussi bien qu’espéré, et que des « erreurs » avaient été commises sur le terrain, tout en soulignant qu’un retrait des troupes américaines serait une « erreur encore plus grosse ». « La reconstruction ne s’est pas toujours déroulée aussi bien que nous l’aurions espéré, principalement en raison des défis dus à la sécurité sur le terrain », a déclaré le président, dans un discours devant le Council on Foreign Relations, un institut de recherche sur la politique étrangère de Washington. Alors que l’Irak se prépare à tenir des élections cruciales pour son avenir politique le 15 décembre, le président américain a salué le constat fait par un des sénateurs de l’opposition démocrate, Joseph Lieberman, sur les « erreurs » commises par les États-Unis en Irak et l’erreur encore plus importante que constituerait à ses yeux un retrait pur et simple des troupes américaines. Quant à l’aspect positif de la reconstruction, le président a souligné les « progrès encourageants » réalisés, notamment dans les villes de Najaf et de Mossoul, tout en déplorant la « corruption » qui ne « sera pas tolérée ». « La corruption existe aussi bien au niveau national qu’au niveau local du gouvernement irakien », a-t-il lancé. « En deux ans et demi, les États-Unis ont aidé les Irakiens à mener près de 3 000 projets de reconstruction d’écoles, à former plus de 30 000 enseignants, ont distribué plus de 8 millions de manuels scolaires, reconstruit les infrastructures d’irrigation pour aider 400 000 personnes dans les zones rurales et amélioré le réseau d’eau potable pour plus de 3 millions de personnes », a déclaré M. Bush. « L’esprit d’entreprise est fort en Irak », a ajouté le président américain. « La coalition a aidé les Irakiens à introduire une nouvelle devise, à réouvrir la Bourse et à distribuer 21 millions de dollars de microcrédits et de prêts à des petites et moyennes entreprises », a ajouté M. Bush. « Plus de 30 000 nouvelles entreprises irakiennes ont été créées depuis la libération et, selon une étude récente, plus des trois quarts des patrons d’entreprises irakiennes anticipent une croissance de l’économie au cours des deux ans à venir », a-t-il ajouté.


Le président américain George W. Bush a admis hier que la reconstruction en Irak n’allait pas aussi bien qu’espéré, et que des « erreurs » avaient été commises sur le terrain, tout en soulignant qu’un retrait des troupes américaines serait une « erreur encore plus grosse ».
« La reconstruction ne s’est pas toujours déroulée aussi bien que nous l’aurions espéré,...