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Les affaires des odeurs nauséabondes au port et la pollution du Litani soulevées à la Chambre
le 07 décembre 2005 à 00h00
Les problèmes de l’environnement n’étaient pas absents hier de la séance de questions parlementaires qui s’est déroulée à la Chambre. Ainsi, le député Bahige Tabbarah a adressé une question au gouvernement concernant l’affaire des odeurs nauséabondes dégagées par un navire brésilien transportant des milliers de têtes de bovins, qui avait accosté et déchargé sa marchandise au port de Beyrouth il y a quelques semaines, faisant subir aux habitants de plusieurs quartiers de la capitale des relents insupportables durant plusieurs jours.
M. Tabbarah a demandé notamment aux ministres des Transports et de l’Environnement de l’informer sur l’état sanitaire des têtes de bétail en question et sur les mesures prises afin d’empêcher que de tels désagréments se répètent. Mohammed Safadi, ministre des Transports, a rappelé que les odeurs étaient dues à l’alimentation donnée aux animaux et au fait que ceux-ci avaient été enfermés dans un navire durant 25 jours. Il a indiqué que les mesures prises par son département consistaient à imposer que le déchargement soit fait la nuit, et que le bateau soit nettoyé après cela.
Quant à Yaacoub Sarraf, ministre de l’Environnement, il a souligné que les animaux avaient été examinés et qu’ils ne portaient aucune maladie, estimant que les odeurs étaient dues au nombre élevé de ces bovins, quelque sept mille, et au retard dans le déchargement. Il a assuré au député que cet incident ne se produirait plus.
La pollution du fleuve du Litani a été abordée par le député Nasser Nasrallah, qui a adressé au gouvernement une question en ce sens.
M. Nasrallah s’est enquis des raisons pour lesquelles la station d’épuration des eaux usées d’origine industrielle, médicale et agricole, qui se déversent dans le fleuve, n’a pas encore été réalisée, soulignant qu’une prolifération de cas de décès dus à des maladies causées vraisemblablement par cette pollution était constatée dans les régions environnantes.
À cette question, Mohammed Fneich, ministre de l’Énergie, a affirmé qu’un accord sur le traitement des eaux du Litani et de Zahlé avait été signé avec la Banque islamique, et que la question de la pollution du Litani, la plus grave, est sous étude au Conseil du développement et de la reconstruction, avec un financement par des caisses arabes.
Le ministre de la Santé, Mohammed Khalifé, a, pour sa part, avancé le chiffre de 65 millions de dollars, qui correspond au coût annuel estimé de la facture de santé due à la pollution.
Il a noté que les mesures à prendre pour minimiser ces risques sanitaires n’étaient pas du ressort de son seul ministère.
Les problèmes de l’environnement n’étaient pas absents hier de la séance de questions parlementaires qui s’est déroulée à la Chambre. Ainsi, le député Bahige Tabbarah a adressé une question au gouvernement concernant l’affaire des odeurs nauséabondes dégagées par un navire brésilien transportant des milliers de têtes de bovins, qui avait accosté et déchargé sa marchandise...
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