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Ismaïl Souccarieh interroge le gouvernement sur les mesures prises pour lutter contre la grippe aviaire

Dans le cadre de la séance des questions parlementaires à la Chambre, le député Ismaïl Souccarieh, qui craint que l’expérience du SRAS ne se répète avec l’épidémie de la grippe aviaire, a demandé au gouvernement les raisons pour lesquelles plusieurs oiseaux sont morts dans les différentes régions libanaises. Soulignant que trois cas de grippe aviaire ont été identifiés au Liban et qu’une personne a péri des suites de cette maladie, le Dr Souccarieh a interrogé le gouvernement sur les mesures prises pour lutter contre la grippe aviaire, sur les résultats des analyses laborantines menées sur les oiseaux morts, sur les fonds consacrés jusqu’à présent à cette maladie et sur la collaboration avec les organismes internationaux. Prenant la parole en premier, le ministre de l’Agriculture, Talal Sahili, a exposé les mesures prises par le ministère dans ce cadre et qui englobent, à titre d’exemple, le contrôle des fermes, l’interdiction de la chasse, de l’importation des oiseaux et des volailles congelées et la création de laboratoires ambulatoires pour mener des examens sur des échantillons. M. Sahili a enfin noté que les équipements nécessaires ont été fournis aux laboratoires. De son côté, le ministre de la Santé, Mohammed Jawad Khalifé, a affirmé que son ministère a été pionnier dans le diagnostic de la maladie selon le système PCR, conformément aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé, et que le Liban est plus avancé dans la lutte contre la grippe aviaire que les autres pays du Moyen-Orient. Il a noté que le ministère a créé trois centres spécialisés au cas où la maladie se propagerait au Liban. De même, le Dr Khalifé a assuré que le ministère a acheté 4 000 unités de traitements et qu’il a géré ce problème à travers l’orientation sanitaire. En ce qui concerne les cas de grippe aviaire identifiés au Liban, le service concerné du ministère de la Santé a assuré à L’Orient-Le Jour qu’il n’a reçu aucun rapport officiel en ce sens, niant la présence de cas de grippe aviaire humaine ou animale au Liban.
Dans le cadre de la séance des questions parlementaires à la Chambre, le député Ismaïl Souccarieh, qui craint que l’expérience du SRAS ne se répète avec l’épidémie de la grippe aviaire, a demandé au gouvernement les raisons pour lesquelles plusieurs oiseaux sont morts dans les différentes régions libanaises. Soulignant que trois cas de grippe aviaire ont été identifiés au...