13 octobre 1990 : Deux puits restent à fouiller à Deir el-Kalaa, mais toujours aucune trace des soldats massacrés

Trois puits, dont un rempli d’eau, situés dans les environs du couvent de Deir el-Kalaa à Beit-Méry, ont déjà été vérifiés par l’armée libanaise, assistée des unités de la Défense civile. Mais aucune trace d’ossements n’a été trouvée dans ces puits. L’armée poursuit ses recherches pour retrouver un éventuel charnier où auraient été jetés les corps des soldats massacrés par l’armée syrienne, le 13 octobre 1990. Elle devrait entamer aujourd’hui la fouille des deux puits restants. Une opération qui risque de prendre du temps, « car les puits sont remplis de sable et de pierres », a indiqué à L’Orient-Le Jour le général Hajj Sleimane, chargé de la communication à la Direction de l’orientation de l’armée. « Mais cette opération est nécessaire, explique-t-il, car sans elle, on ne pourrait éliminer l’éventualité que les corps aient été jetés dans les puits. » L’armée envisage d’entamer des fouilles sur les terrains situés à proximité du couvent, mais elle ne dispose jusque-là d’aucune preuve. « Nous étudions toutes les éventualités, indique encore le général Sleimane. Nous prenons des échantillons des différents sols, afin de sélectionner les lieux où des corps auraient pu être enterrés. »