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Dîner chez Kabalan et des entretiens avec Sfeir, Aoun, Nasrallah et Salloukh Khatami au Liban : un discours axé sur l’unité

Entre religion et politique – la frontière entre les deux devient de plus en plus floue –, les entretiens de l’ancien président iranien Mohammed Khatami avec les responsables libanais ont eu pour thème principal l’unité. Intellectuel, fervent partisan du dialogue entre les civilisations, l’ancien président iranien, qui a participé au séminaire annuel organisé par la famille de l’imam Sadr, a développé au Liban des sujets qui lui tiennent à cœur… Mais qu’il n’a pu malheureusement appliquer dans son pays. L’unité, l’ouverture, la démocratisation réelle, le refus des projets de discorde, notamment entre les chiites et les sunnites comme c’est actuellement le cas en Irak, autant de thèmes qui ont été longuement évoqués avec sayyed Hassan Nasrallah et sayyed Mohammed Hussein Fadlallah, mais aussi avec le patriarche maronite, Nasrallah Sfeir, et le général Michel Aoun ou encore avec le mufti de la République, Mohammed Rachid Kabbani, ainsi que le ministre des Affaires étrangères, Faouzi Salloukh. Samedi soir, l’ancien président iranien a été l’hôte à dîner du vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, en présence du ministre Mohammed Khalifé représentant le président Lahoud et des présidents Nabih Berry et Fouad Siniora, ainsi que de nombreuses personnalités, dont Mme Nayla Moawad, Mgr Boulos Matar, le ministre Hassan Sabeh et bien d’autres. Au cours de ces entretiens, l’ancien président a exprimé son inquiétude pour la situation libanaise, qui, a-t-il dit, concerne tous les pays de la région. Il a émis le souhait que le Liban reste un phare de coexistence et de liberté dans la région. Il a aussi exprimé son appui à la résistance menée par le Hezbollah, tout en saluant les divergences d’opinion, qui sont le signe du dynamisme de la société. Publiquement en tout cas, Khatami n’a pas évoqué la situation en Iran. À l’issue de ses rencontres avec le patriarche Sfeir et le général Aoun, il a refusé de faire la moindre déclaration. Khatami a quitté hier le Liban, salué à l’aréoport par le représentant du président Berry, Ali Hamdane, et par l’ambassadeur d’Iran, Mahmoud Idrissi.
Entre religion et politique – la frontière entre les deux devient de plus en plus floue –, les entretiens de l’ancien président iranien Mohammed Khatami avec les responsables libanais ont eu pour thème principal l’unité.
Intellectuel, fervent partisan du dialogue entre les civilisations, l’ancien président iranien, qui a participé au séminaire annuel organisé par la famille de...