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Une église dédiée à saint Charbel sera bâtie à Amman Sfeir : Les prorogations des mandats présidentiels ont toutes mal tourné

Pour sa première homélie après son voyage en Jordanie, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a choisi de soulever, dans son homélie dominicale, la question sociale. « Il y a quelques jours, a-t-il dit à la fin de son homélie, le président de la CGTL et quelques-uns de ses membres m’ont rendu visite. Ils se sont plaints de la cherté croissante de la vie, alors que le salaire minimum ne change pas. Les familles vivent ainsi dans un déficit permanent. Ils se sont plaints aussi de ce que le gouvernement a l’intention de nommer des fonctionnaires contractuels. C’est une disposition que la CGTL juge injuste à l’égard des fonctionnaires, qu’elle prive des avantages de la Sécurité sociale et de toute indemnité, et qu’elle livre au caprice du destin. Nous espérons que les responsables agiront dans un esprit d’équité, tout en ayant le souci de l’argent public. » Rentré samedi soir à Beyrouth, le patriarche avait eu la joie de clôturer sa visite en Jordanie, où il avait participé au XVe congrès des patriarches catholiques d’Orient, en posant la première pierre d’une église maronite dédiée à saint Charbel, dans la région de Amman. La cérémonie s’est déroulée en présence de l’évêque maronite de Jordanie, Boulos Sayah, de son vicaire, monsignor Georges Chihan, et des autres patriarches catholiques d’Orient qui participaient au congrès. Le bâtiment s’élève sur un terrain offert par feu le roi Hussein de Jordanie et sera construit grâce à des fonds avancés par des donateurs chrétiens, catholiques et orthodoxes, musulmans sunnites et druzes. La cérémonie de pose de la première pierre a donné au patriarche l’occasion de remercier le roi Abdallah II pour le geste de son père le monarque défunt. L’église sera édifiée sur une salle de fêtes qui a constitué la première étape du projet. Le patriarche avait également rendu visite au siège du vicariat épiscopal du diocèse de Haïfa (Israël), à Amman, où il a rencontré une délégation des maronites d’Israël, évalués à 9 500 personnes. Les maronites d’Israël souhaitent jouir du droit de visiter les sanctuaires du Liban, comme Harissa et Annaya, tout comme les musulmans jouissent du droit de participer au pèlerinage de La Mecque. Dans des entretiens accordés aux journaux jordaniens, le patriarche Sfeir avait auparavant affirmé que « toutes les prorogations de mandats présidentiels dans l’histoire du Liban ont mal tourné », tout comme il avait refusé que le Liban « se transforme en point de passage pour des forces antisyriennes… ou antiaméricaines ».
Pour sa première homélie après son voyage en Jordanie, le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a choisi de soulever, dans son homélie dominicale, la question sociale.
« Il y a quelques jours, a-t-il dit à la fin de son homélie, le président de la CGTL et quelques-uns de ses membres m’ont rendu visite. Ils se sont plaints de la cherté croissante de la vie, alors que le...